LITTORALLes plages privées ouvrent à Montpellier, mais il est interdit de danser

Coronavirus à Montpellier : Les plages privées ouvrent, mais il est interdit (pour l'instant) de danser

LITTORALAvec du retard encore cette année, les paillotes ont rouvert sur le littoral héraultais
Nicolas Bonzom

Nicolas Bonzom

L'essentiel

  • Les paillotes ont ouvert, avec du retard, cette année encore, sur le littoral héraultais.
  • Mais ce ne sera pas vraiment une saison comme les autres : les plages privées sont soumises aux mêmes restrictions que les bars et les restaurants.
  • Et il est interdit de danser. Les décibels sont d'ailleurs limités à 80, depuis 2019.

C’est déjà l’été, à Montpellier (Hérault). La réouverture des paillotes, repoussée cette année encore en raison de l’épidémie (d’ordinaire, c’est plutôt en avril) ouvre les hostilités estivales. Les plages privées les plus prisées du littoral héraultais, la Paillote Bambou, la Voile bleue ou l’Effet Mer, ont sorti les cocktails et les matelas. Mais ce ne sera pas, cet été encore, une saison vraiment comme les autres.

Les paillotes sont soumises, confirment les services de la préfecture à 20 Minutes, aux mêmes restrictions que les bars et les restaurants. Et en raison du couvre-feu, il faudra attendre encore un peu avant de siroter un mojito devant un coucher de soleil sur la Méditerranée. Mais il y a une autre mesure, à laquelle les paillotes doivent se soumettre : la musique ne doit pas dépasser les 80 décibels. Contre un peu plus de 100, avant. C’est l’ancien préfet, Pierre Pouëssel, décidément pas très bamboche, qui avait baissé le son des plages privées, avant la crise, en 2019. Adieu, les gros DJ qui avaient l’habitude de mixer les pieds dans le sable. La mesure a été maintenue, depuis.

Les gestes barrières, « jusqu’à la fin de la saison »

Dans un arrêté visant à lutter contre le Covid-19, mercredi, la préfecture a interdit par ailleurs les animations musicales, « favorisant la pratique de toute activité dansante à caractère festif ». « Il n’y a aucun service au comptoir, tout le monde doit être assis, et il est interdit de danser, résume Joël Ortiz, le patron de la Voile bleue, à la Grande-Motte, et président de l’Association des plages aménagées. Et on ferme à 21 heures. C’est très compliqué. On attend vraiment le 1er juillet avec impatience. » Ce jour-là, la fermeture devrait, « a priori », poursuit Joël Ortiz, être repoussée à 2 heures. « Mais les gestes barrières, ils seront toujours en place, bien sûr, jusqu’à la fin de la saison », convient-il.

Mais pourra-t-on se déhancher autour du bar, en juillet et en août, sur les plages ? Rien n’est acté. En attendant, on peut toujours faire le lézard, sur les matelas.