VELOUne brigade chargée de surveiller les pistes cyclables à Montpellier

Montpellier : Une nouvelle brigade est chargée de surveiller les pistes cyclables

VELOCes agents sillonnent la ville depuis jeudi pour « sécuriser les pistes cyclables pour les vélos », explique Michaël Delafosse (PS), le maire de Montpellier (Hérault)
Nicolas Bonzom

Nicolas Bonzom

L'essentiel

  • Une brigade chargée de surveiller les pistes cyclables a été créée à Montpellier (Hérault).
  • Depuis jeudi, ces agents font la chasse, notamment, aux nombreux automobilistes qui stationnent sur les aménagements dédiés aux vélos.
  • En cas d'infraction, le montant du procès-verbal est de 135 euros.

Depuis jeudi, une brigade d’un nouveau genre sillonne les rues de Montpellier (Hérault) : la mairie a affecté plusieurs de ses agents ASVP (Surveillance de la voie publique), à la surveillance des pistes cyclables, dont le nombre a bondi depuis plusieurs mois.

Quatre brigades patrouillent dans la ville, veillant à ce que personne d’autre que des cyclistes n’empruntent ces voies : les scooters qui doublent les files de voitures par les pistes cyclables ou les véhicules qui s’y garent auront affaire à ces nouveaux équipages.

« Cela fera œuvre, je l’espère, de pédagogie »

« Beaucoup de cyclistes se sentent en insécurité, note Michaël Delafosse (PS), le maire de Montpellier. On sécurise bien les routes pour les voitures, il faut donc sécuriser les pistes cyclables pour les vélos. Et à Montpellier, nous devons consentir à de gros efforts pour promouvoir la pratique du vélo. Ces pistes cyclables, elles doivent être respectées. Se garer sur une piste cyclable, comme sur l’avenue de Lodève, est une infraction. Cette brigade est chargée d’identifier ces infractions, et de les verbaliser. C’est nécessaire. Il y aura des sanctions, et cela fera œuvre, je l’espère, de pédagogie. »

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Une mesure qui « va dans le bon sens », que Vélocité, qui se bat auprès des usagers de la Petite reine, réclamait depuis longtemps. Lors de la campagne des élections municipales, l’association avait exhorté les candidats à s’engager à « réprimer systématiquement le stationnement illicite » sur les trottoirs et les aménagements cyclables, et sur « une tolérance zéro » dans ce domaine.

« C’est un problème récurrent, les trottoirs et les pistes cyclables sont régulièrement encombrés par des véhicules, qui entravent la circulation et la sécurité, notamment des enfants, le matin, devant les écoles, note Nicolas Le Moigne, porte-parole de Vélocité. S’il y a des aménagements, il faut pouvoir les utiliser. »

Sur l’application Vigilo, conçue pour recueillir les observations des cyclistes sur le terrain, « les deux tiers des remontées sont des véhicules qui entravent la circulation [3.300 sur 5.000 observations], note Nicolas Le Moigne. On a parfois l’impression que certains se servent des pistes cyclables comme des parkings. » En cas d’infraction, le PV est de 135 euros.

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