DEGRADATIONSSitôt installée, une statue décapitée et remplie de bière à Montpellier

Montpellier : Sitôt installée, une œuvre d’art décapitée et remplie de bière

DEGRADATIONSUne plainte a été déposée par la métropole
Nicolas Bonzom

Nicolas Bonzom

La statue de la place de la Strasbourg, à Montpellier (Hérault) a perdu la tête. L’œuvre de l’artiste Lili Reynaud-Dewar, commandée par la ville à l’occasion de l’exposition à ciel ouvert « Cent artistes dans la ville », a subi de nombreuses dégradations.

Le téléphone portable, l'anse du sac et le le collier de la statue ont également été dérobés
Le téléphone portable, l'anse du sac et le le collier de la statue ont également été dérobés - Cédric Nithard
La métropole de Montpellier va déposer une plainte
La métropole de Montpellier va déposer une plainte - Cédric Nithard

Inaugurée le 7 juin, cette statue de femme assise, regardant son téléphone portable, n’a plus de tête. Son mobile, son collier et l’anse de son sac ont également été dérobés. Selon un témoignage recueilli par Midi Libre, son corps serait même « rempli de bière ».

L'oeuvre de Lili Reynaud-Dewar a perdu la tête, à Montpellier.
L'oeuvre de Lili Reynaud-Dewar a perdu la tête, à Montpellier. - Cédric Nithard
L'oeuvre avait été inaugurée le 7 juin sur la place de Strasbourg
L'oeuvre avait été inaugurée le 7 juin sur la place de Strasbourg - Cédric Nithard

« Un acte extrémiste », déplore le maire

Le maire et président de la métropole de Montpellier, Philippe Saurel (divers gauche), a indiqué sur Twitter lundi qu’une plainte allait être déposée. « La destruction d’une œuvre d’art est un acte extrémiste que je condamne », a souligné l’élu.

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Ce n’est pas la première œuvre de l’exposition à être dégradée : Le triomphe de Gilgamesh, de Dominique Figarella, a été victime de graffitis, sur le mur de soutènement du pont de Sète. Ces quatre lignes, tirées du livre Le geste et la parole d’André Leroi Gourhan, ont été recouvertes d’inscriptions.

Une autre oeuvre de la Zat dégradée à Montpellier.
Une autre oeuvre de la Zat dégradée à Montpellier. - Cédric Nithard