SECURITECasseurs et affrontements, le «Karnaval des gueux» interdit à Montpellier

Montpellier: Bagarres, vitrines cassées, policiers blessés... Le «Karnaval des gueux» interdit

SECURITEEn 2017 et en 2018, l’événement avait dégénéré dans le centre-ville de Montpellier
Nicolas Bonzom

Nicolas Bonzom

L'essentiel

  • En 2017 et en 2018, des affrontements et de la casse étaient survenus en marge du « Karvanal des gueux », à Montpellier.
  • Cette année encore, le maire et le préfet de l’Hérault ont interdit l’événement.

A Montpellier, le « Karnaval des gueux » s’est forgé au fil des années une mauvaise réputation. En 2017, en marge du cortège célébrant Mardi gras, des murs et des monuments avaient été tagués, et des vitrines de commerces brisées.

En 2018, des poubelles et des véhicules avaient été incendiés, et des policiers avaient été blessés, dont l’un lourdement. Cette année, le défilé est prévu le 5 mars prochain.

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« Casser la ville, ce n’est pas acceptable »

Le préfet va cette année encore interdire l'événement, a appris 20 Minutes ce mercredi. Un périmètre d’interdiction sera mis en place, et l’utilisation d’engins pyrotechniques sera notamment bannie. Le maire de Montpellier, Philippe Saurel (divers-gauche), a quant à lui déposé mardi un arrêté pour interdire lui aussi l’événement.

« Charge à l’Etat et la police de mettre en place des dispositifs pour éviter que le centre-ville soit massacré, note Philippe Saurel, qui avait déjà interdit ce rassemblement l’année dernière. Manifester oui, mais casser la ville pour le plaisir, ce n’est pas acceptable. »

Dans un courrier en janvier dernier, André Deljarry, le patron de la chambre de commerce et d’industrie de l’Hérault, avait alerté le préfet sur les risques de ce carnaval pas comme les autres, « notamment cette année dans un contexte sécuritaire et économique détérioré par les mouvements des « gilets jaunes » ». « Nous pensons que cette manifestation ne doit plus être autorisée dans le centre-ville. Les répercussions sont en effet trop nombreuses et négatives », poursuit le représentant des commerçants, évoquant des actes de vandalisme et la « tranquillité perturbée des habitants ».