Montpellier : Avec le pôle Balard, les étudiants en chimie ont un nouvel écrin
UNIVERSITES•Le nouveau campus a été inauguré ce lundi...Nicolas Bonzom
A Montpellier, le monde universitaire connaît une véritable mutation. Après l’inauguration de la nouvelle faculté de médecine en 2017, et avant l’ouverture du Village des sciences, la ville s’est dotée d’un nouvel outil, offert aux étudiants et aux chercheurs en chimie.
Inauguré en grande pompe ce lundi, le pôle Balard, financé à presque 100 % par la région Occitanie, aura mis dix ans à sortir de terre. Situé entre la faculté de sciences et le CNRS, ce campus flambant neuf de quelque 35.000 m2 est fréquenté par près de 900 étudiants, dont 260 en thèse, et près de 500 chercheurs et enseignants.
« Un élément de visibilité fort en France et dans le monde »
Ici, on œuvre à la dépollution de l’environnement et à la santé de demain, on apprend à fabriquer des parfums ou des arômes, ou on explore la technologie nucléaire.
« L’objectif était de fédérer les compétences en matière de chimie, qui étaient jusque-là dispersées aux quatre coins de Montpellier », indique Pascal Dumy, directeur de l’École supérieure de chimie, et président de ce nouvel écrin. Le pôle Balard, aussi, doit faciliter les liens entre les étudiants et les chercheurs, et entre les étudiants et les entreprises.
Ce nouveau vaisseau amiral de la chimie a pour ambition, également, de faire briller encore un peu plus l’université de Montpellier, qui grignote chaque année des places dans de prestigieux classements. « Le pôle Balard est un élément de visibilité fort en France et dans le monde », souligne Philippe Augé, le président de l’université.