IMMOBILIERPalavas, la Grande-Motte... Vivre au bord de la mer, combien ça coûte?

Montpellier: Palavas, Carnon, la Grande-Motte... Vivre au bord de la mer, combien ça coûte?

IMMOBILIER«20 Minutes» prends le pouls du marché de l’immobilier de bord de mer…
Des résidences, à Palavas-les-flots.
Des résidences, à Palavas-les-flots. - N. Bonzom / Maxele Presse
Nicolas Bonzom

Nicolas Bonzom

L'essentiel

  • «20 Minutes» fait le point sur le marché de l’immobilier au bord de la mer.
  • Sur de petites surfaces, les locations ne sont pas plus chères qu’à Montpellier.
  • A l’achat en revanche, les logements sont un peu plus onéreux qu’ailleurs.

Toute l’année, au bord de la mer. Voilà qui doit en faire rêver beaucoup. A l’occasion de la 18e édition du Salon de l’immobilier, qui s’installe au Parc Expo de Montpellier, à partir de vendredi, jusqu’à dimanche (10h-19h), 20 Minutes a pris le pouls du marché dans les stations balnéaires du coin, en interrogeant deux professionnels dans ce domaine.

« On vit très bien toute l’année dans un village au bord de la Méditerranée », assure Georges Aoun, le directeur commercial de BLB Immobilier, qui dispose de trois agences situées à Carnon et Palavas-les-Flots, à la Grande-Motte et au Grau-du-Roi. « Le nombre d’habitants chute, mais il y a toujours des commerces, des restaurants, des services, et la qualité de vie y est forcément meilleure, en termes d’espace ou de luminosité, notamment. Un pique-nique sur la plage en plein automne, c’est exceptionnel ! »

« Sur de petites surfaces, on retrouve les mêmes prix qu’à Montpellier »

Nicolas Gauthier, responsable de Direct Immo à Palavas-les-Flots et Carnon, partage cet enthousiasme. « C’est très agréable d’y vivre hors saison, indique l’agent immobilier. Vous avez plein d’activités nautiques, il y a la pêche, le jet-ski, c’est un petit paradis ! »

Si votre projet est de louer un appartement près de la Grande bleue, cela ne vous coûtera pas vraiment plus cher qu’ailleurs, particulièrement de septembre à juin, même si l’on trouve quelques locations à l’année. « Sur de petites surfaces, on retrouve à peu près les mêmes prix qu’à Montpellier, soit environ 400 à 500 euros par mois, reprend Georges Aoun. Il y a notamment beaucoup d’étudiants qui choisissent cette solution, notamment à Carnon, car c’est proche du tramway. L’été, ils rendent l’appartement, et ce sont les vacanciers qui prennent le relais, en juillet et en août. Un mois de loyer hors saison, c’est à peu près l’équivalent d’une semaine de location en été. »

Une résidence au bord de la mer, à Palavas-les-flots (Illustration).
Une résidence au bord de la mer, à Palavas-les-flots (Illustration). - N. Bonzom / Maxele Presse

Si vous souhaitez acheter, en revanche, c’est plus cher qu’ailleurs

Dans les communes du littoral, à Palavas-les-Flots ou à Carnon, le marché locatif est composé à 80 % d’appartements, dont environ 60 % de studios et de T2, indique le professionnel. « Les T3 et les T4 sont un peu plus rares », reprend Georges Aoun.

Si vous souhaitez acheter, pour investir, car le rendement locatif est particulièrement séduisant, ou pour vivre sur place, en revanche, c’est un peu plus cher qu’ailleurs, note Nicolas Gauthier. « Palavas-les-Flots, par exemple, est l’une des communes les plus chères de l’Hérault, indique l’expert. En moyenne, nous sommes aux alentours de 3.000 euros le m2, et avec une belle vue, une terrasse et un stationnement, environ 4.000 euros. Au bord de la mer, on grimpe à 5.000, pour du neuf en première ligne, 7.000. » A titre de comparaison, à Montpellier, le prix moyen au m2 n’excède pas les 3.000 euros.

Les stations balnéaires ont par ailleurs un point commun qu’il faut connaître en préparant son projet : les résidences sont anciennes, même si des projets sortent de terre ici et là, et bien souvent, il faut prévoir des travaux, notamment en matière d’isolation.