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Plus de 400.000 euros de dégâts après la manif anti-Macron de Montpellier

VIDEO. Dégradations à Montpellier: La mairie estime les dégâts à plus de 400.000 euros

DEGRADATIONSA ce chiffre, il faut ajouter les nombreuses dégradations survenues sur les commerces du centre-ville, en marge d'une manifestation, le 14 avril dernier...
Nicolas Bonzom

Nicolas Bonzom

L'essentiel

  • Le 14 avril, des « casseurs » avaient dévasté le centre-ville de Montpellier.
  • La ville estime les dégâts sur le mobilier urbain à 400.000 euros.
  • A ce chiffre s'ajoutent les dégradations sur de nombreuses vitrines de commerces.

Les images des dégradations ont fait le tour des réseaux sociaux : le 14 avril, en marge d'une manifestation anti-Macron non-autorisée qui n’a jamais pu démarrer, environ 200 personnes vêtues de noir et cagoulées, présentées par la préfecture de l’Hérault comme des « casseurs » issus de « l’ultra gauche », ont ravagé le centre-ville de Montpellier.

Des vitrines de commerces, sur le Jeu-de-Paume ou dans l’Ecusson, ont été brisées à coups de marteau, des poubelles incendiées avec des préservatifs remplis d’essence…

Une vitrine brisée, samedi, lors de la manifestation anti-Macron.
Une vitrine brisée, samedi, lors de la manifestation anti-Macron. - N. Bonzom / Maxele Presse
Une vitrine dégradée par des casseurs, le 14 avril à Montpellier.
Une vitrine dégradée par des casseurs, le 14 avril à Montpellier. - N. Bonzom / Maxele Presse

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Des bâtiments historiques dégradés

Hors magasins, la ville de Montpellier estime les dégâts occasionnés ce samedi-là à environ 400.000 euros. « Cela concerne les dégradations survenues sur le mobilier urbain, les poubelles, les tags ou les pavés qui ont été enlevés sous le tramway », confie Christian Fina, le directeur général des services de la ville et de la métropole.

Des bâtiments classés historiques de la commune ont également été couverts de peinture, ce qui pourrait faire grimper encore un peu plus la facture de ce samedi noir.

« Je voulais que les gens se rendent compte »

Neuf jours après les faits, les nombreux tags qui jonchent le centre-ville n’avaient pas été enlevés ce lundi. C’est « volontaire », confie le maire Philippe Saurel (divers gauche), qui n’a pas souhaité envoyé tout de suite ses équipes d’enlèvement des tags. « Je voulais que les gens se rendent compte de ce qu’il y avait écrit, de qui a écrit ces inscriptions, note l’élu, qui a déposé plainte. Et ce ne sont pas des tags issus de l’extrême-droite. Nous demanderons des comptes à ceux qui ont dégradé la ville de cette façon. »

L’enlèvement de ces plusieurs dizaines de graffitis et inscriptions anti-policiers, anti-Macron,​ anarchistes et « anti-capital » devrait donc débuter dans les prochaines heures.