WEBSous les traits des personnages de «Dragon Ball Z», il dessine sa cité

Montpellier : Il cartonne en imaginant «Dragon Ball Z» en plein cœur de la Paillade

WEB«20 Minutes» a rencontré le Montpelliérain Samir, qui connaît un gros succès sur Facebook en racontant son quartier sous les traits de Sangoku, Vegeta, Bulma et les autres...
Nicolas Bonzom

Nicolas Bonzom

L'essentiel

  • Samir dessine sa Paillade sous les traits de personnages de Dragon Ball Z.
  • Plus de 50.000 « j’aime » suivent ses aventures sur sa page Facebook.
  • Le jeune Montpelliérain indique « qu’il dessine ce qu’il voit ».

Avec sa pochette de feutres bon marché, « achetée au supermarché du coin », Samir dessine sa Paillade. Ce quartier de Montpellier qui l’a vu grandir, les grosses barres d’immeubles, les supporters du MHSC, le chômage, les grosses galères, la CAF « qui tombe le 7 du mois », les petits deals dans les cages d’escaliers, les roues arrières sur les avenues, les tacos-frites, les descentes de police et la solidarité entre les habitants.

Sous les traits de personnages cultes de la série Dragon Ball Z, ce jeune Montpelliérain au sens de l’observation particulièrement aiguisé couche sur papier d’étonnantes aventures de Vegeta, de Sangoku ou de Bulma en survêtements au cœur de la cité. Sur sa page Facebook, où il poste ses bandes dessinées, souvent drôles, parfois sociétales et même émouvantes, plus de 50.000 fans se passionnent pour ses publications.





« Je dessine ce que je vois »

« Je n’invente rien », confie le Pailladin, qui se faisait taper sur les doigts, plus jeune, quand il remplissait ses cahiers d’écoliers de dessins. « Je dessine ce que je vois. »

Samir dessine sa Paillade sous les traits des personnages de Dragon Ball Z.
Samir dessine sa Paillade sous les traits des personnages de Dragon Ball Z. - N. Bonzom / Maxele Presse

Et si Samir a choisi de donner aux habitants de son quartier les visages des héros de Dragon Ball Z, c’est parce que ce manga a bercé sa jeunesse. « J’ai grandi avec Le Club Dorothée, et ses dessins animés, reprend le jeune artiste. On rentrait de l’école, on se précipitait pour allumer la télévision et les regarder. On mangeait même devant parfois. »

Devant ses montagnes de ramettes de papier qui n’attendent que d’êtres noircies d’histoires pailladines, Samir ne voit même plus le temps passer. Depuis des années, c’est son truc à lui. « J’y passe des heures, raconte-t-il. Quand je lève la tête, il fait nuit. »

La page Facebook de Samir, c’est ici.