LOISIRSJeux, cathares... Où en sont les projets de parcs dans le Languedoc ?

VIDÉO. Languedoc: Cinéma, jeux vidéo, châteaux cathares... Où en sont les projets de parcs d'attraction?

LOISIRS«20 Minutes» fait le point sur ces projets de parcs de loisirs annoncés tambour battant…
Une ébauche de ce que pourrait être le parc de jeux vidéo du Gard.
Une ébauche de ce que pourrait être le parc de jeux vidéo du Gard. - PJV 2020
Nicolas Bonzom

Nicolas Bonzom

L'essentiel

  • Le parc audois sur les châteaux cathares, annoncé en 2015, est au placard.
  • Un groupe de travail planche sur celui sur les jeux vidéo, prévu à l’horizon 2020.
  • Et des études sont menées sur le « Hollywood héraultais » envisagé à Béziers.

Un parc d’attractions en Languedoc-Roussillon, l’idée n’est pas nouvelle. Mais, pour l’instant, rien n’a véritablement germé des quelques projets annoncés tambour battant ici et là ces dernières années. Et le territoire ne tient toujours pas son Futuroscope.

Cinéma à Béziers, jeux vidéo dans le Gard et châteaux cathares dans l’Aude : 20 Minutes a pris des nouvelles de ces trois grands projets de parcs de loisirs.

Un Disneyland médiéval. C’est en 2015 que la communauté de communes du Piémont Alaric, dans l’Aude, a officiellement présenté à la presse son projet de parc d’attraction sur le thème des châteaux cathares. Un « Puy-du-fou », qui s’inspirerait du passé de ces terres, marquées, au Moyen-Âge, par le catharisme. Seize manèges, des hôtels de luxe, des bassins aquatiques, un golf, un village médiéval, une « université du vin » et des spectacles son et lumières. Et des emplois comme s’il en pleuvait. Rien que ça.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Dans l’Aude, les journaux en font les gros titres, et le département croit dur comme fer en ce « Disneyland médiéval » où l’on découvrirait les métiers d’autrefois et où l’on visiterait des répliques d’anciennes demeures cathares. Mais depuis, silence radio. Le projet semble avoir été mis purement et simplement au placard. Ou pire : à la corbeille.

Le Piémont Alaric a depuis disparu, dévoré par l’agglomération de Carcassonne. Contactée, la collectivité explique à 20 Minutes que « le projet n’est jamais allé plus loin que l’annonce. A ce jour, aucune étude n’a été menée. » Ça a le mérite d’être clair.

Un royaume du gaming dans le Gard. En 2016, la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Nîmes misait gros sur un projet de parc dédié aux jeux vidéo, qui pourrait voir le jour dans le département. Une première en France. A l’horizon 2020, nous disait-on. Une étude tablait déjà sur 1,2 million de visiteurs accrocs au pad par an, et « plus de 1.400 emplois directs », tandis que l'association PJV (« Parc du Jeu Vidéo ») 2020, à l’origine du projet, proposait d’adhérer pour soutenir sa création.

Sur 20 à 25 hectares, qui pourrait accueillir de féroces compétitions de e-sport, des conférences et des concerts, un musée du jeu vidéo, un espace dédié aux serious games, une école ou encore une pépinière d’entreprises étaient annoncés en grande pompe. Un an et demi plus tard, le projet semble avoir glissé sous la pile…

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

L’association n’a pas répondu à nos sollicitations. Du côté de la CCI, devenue la CCI du Gard, qui a changé depuis de président, on confie en revanche qu’en effet, « un travail important avait été mené par l’ancienne mandature ». Que « c’est une vraie opportunité pour le territoire » et que ce serait « dommage » de laisser tout cela s’envoler. Et qu’un groupe de travail existe. C’est tout. Mais après tout, 2020, ce n’est que dans deux ans.

Un « Hollywood land » à Béziers. C’est le dernier projet de parc d'attraction en date dans l’ex-Languedoc-Roussillon. En octobre, Kléber Mesquida, patron du département, Frédéric Lacas, président de l’agglomération de Béziers et Robert Ménard, maire de la ville, faisaient bloc pour soutenir la création d’un parc sur le septième art, au domaine de Bayssan. Prévu sur une surface de 140 hectares, le projet, qui lui, bouge encore, est porté par Bruno Granja, le dirigeant des Studios Occitanie Méditerranée.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

L’entrepreneur avait déjà tenté à plusieurs reprises, ces dernières années, d’implanter des studios de cinéma près de Toulouse. En vain. Ses projets avaient échoué. Cette fois, c’est une autre histoire. « La première phase vient de s’achever, il s’agissait de vérifier la compatibilité du site avec le projet, définir un concept, confie-t-il à 20 Minutes. Nous entrons désormais dans une seconde phase, plus technique, qui devrait durer entre 14 et 18 mois, notamment avec des études de sol, des études environnementales. A l’issue, nous y verrons plus clair sur le calendrier. Mais la volonté est là. »

Si le projet prend forme, ce ne sera pas seulement un parc d’attraction dédié au cinéma, mais aussi à toutes les industries « médiatiques, culturelles et numériques », reprend le chef d’entreprise. Producteurs et chaînes de télévision pourront y implanter leurs projets, et le public pourra en découvrir les coulisses, et prendre place dans des attractions qui sont encore à définir. Coût prévisionnel du projet : 800 millions d’euros, financés par un fond d’investissement américain, « Thinkwell Group ». C’est lui qui a notamment conçu les attractions Harry Potter aux quatre coins du globe. Cet « Hollywood héraultais » sera-t-il enfin le parc à thème que le Languedoc-Roussillon attend depuis tant d’années ?