VIDÉO. Rémi Gaillard répond aux accusations de plagiat et «emmerde» les médias
WEB•Dans une vidéo intitulée «Fuck the media», le Montpelliérain réagit de façon virulente aux accusations...Nicolas Bonzom
L'essentiel
- Rémi Gaillard a été accusé il y a quelques jours de plagiat par Copy Comic.
- Dom Joly a précisé qu'il allait prendre « des conseils juridiques ».
- Dans une nouvelle vidéo, Rémi Gaillard montre que, lui aussi, est victime.
L’humoriste montpelliérain n’a visiblement pas beaucoup apprécié d’être accusé de plagiat. Il y a quelques jours, un montage de la chaîne YouTube Copy Comic montrait d’étranges ressemblances entre certains sketchs de l’humoriste et Trigger Happy TV de Dom Joly, une émission britannique de diffusée sur Channel 4 de 2000 à 2003.
Contacté le 4 décembre par 20 Minutes, Rémi Gaillard semblait très à l’aise, expliquant que Dom Joly était « d’accord pour venir à Montpellier pour [qu’ils travaillent] ensemble », encourageant même le Youtubeur masqué à continuer à dénoncer les humoristes. Dom Joly, de son côté, assurait sur Twitter quelques heures plus tard que le Montpelliérain « mentait ». « Il a proposé une collaboration la semaine dernière dans la panique », notait-il, avant de préciser qu’il allait « prendre des conseils juridiques ».
« Je me fais pomper mes idées »
Ce lundi, le ton est monté du côté de Montpellier. Filmé dans sa voiture, dans une vidéo intitulée « Fuck the media », Rémi Gaillard s’en prend à la presse. « Je vais vous expliquer pourquoi je vous emmerde. » S’ensuit un montage où l’humoriste liste les plagiats dont il juge être lui-même victime, notamment de la télévision brésilienne. « Moi-même, je me fais pomper mes idées, dans le monde entier, depuis toujours. »
« Il y a des choses plus importantes dans la vie que tout ça », rajoute-t-il, après avoir égratigné Jean-Yves Lafesse, qui avait pesté contre lui dans Touche pas à mon poste, et un certain « Youtubeur qui fait des caméras cachées dans sa chambre » (?), « celui avec des lunettes ». « Cela n’intéresse pas la presse, mais on va créer des espaces de liberté pour les animaux abandonnés », conclut-il. Si, si, Rémi, ça nous intéresse.