BASKETTransition très difficile entre l'ancien et le nouveau président du BLMA

Montpellier: La transition très difficile entre l'ancien et le nouveau président du BLMA

BASKETLes objectifs sont à la baisse à Lattes-Montpellier, double champion de France de basket féminin, qui participe à l'Open LFB pour l'ouverture du championnat ce week-end...
Jérôme Diesnis

Jérôme Diesnis

A 50 ans, Franck Manna a succédé le 3 juillet à René Comes à la tête du club de basket du BLMA ( Basket Lattes Montpellier Méditerranée Métropole Association), double champion de France de basket féminin, quatre fois finaliste et quadruple vainqueur de la Coupe de France. L’ex-président du groupe hôtelier Park & Suites, président d’un consortium hôtelier, est élu pour quatre ans. Alors que le championnat de LFB reprend ce week-end, le club a débuté mardi sa campagne d’ Euroligue.

Pourquoi vous êtes-vous présenté à la succession de René Comes ?

Avec mon ancien groupe, j’ai sponsorisé l’équipe de France de basket, puis créé l’Appart City Cup. Ma fille évoluant au BLMA depuis deux ans, j’y ai côtoyé des bénévoles qui m’ont suggéré de succéder à René Comes, qui était sur le départ. J’ai rencontré Cyril Meunier [maire de Lattes] : il m’a proposé de prendre le club.

Quelles étaient vos relations avec votre prédécesseur ?

Le premier mot qui me vient à l’esprit, c’est le respect, car il a assaini le club. Avec l’aide des collectivités, il a obtenu de nombreux trophées. Pour autant, il n’y a pas eu de transition. Je me suis retrouvé le 3 juillet dans une situation très compliquée pour recruter des Françaises, toutes déjà prises dans d’autres clubs.

Pourquoi ce manque de dialogue ?

Lorsque l’on est à la tête d’un club depuis quelques années, la tête dit de partir mais le cœur est toujours là. Je pense qu’il a eu du mal à couper le cordon, à faire la transition. Mais, aujourd’hui, l’important est de continuer à construire le club et reconstruire le groupe avec le nouveau coach que j’ai choisi et en qui j’ai confiance à 100 %.

Quels objectifs avez-vous fixé ?

La place du BLMA, c’est d’être dans le Top 4 Français et bien figurer en Euroligue, qui ne se refuse pas.

Le Top 4, c’est le minimum pour un club comme le BLMA…

Oui, mais avec une équipe renouvelée à 80 %, je ne peux pas imposer des objectifs trop hauts. Il y a des automatismes à mettre en place. La saison prochaine, avec plus d’anticipation, on fera mieux les choses et on se positionnera comme candidat au titre.

On a senti de la méfiance de la métropole à votre égard. Pourquoi ?

La ville de Lattes, la région et le département m’ont immédiatement apporté leur soutien. M. Saurel [président de la métropole], ne me connaissant pas, avait des questionnements logiques. J’ai apporté les garanties. Le BLMA est un club sain et va le rester.