François Commeinhes (LR), le sénateur-maire de Sète, a annoncé lundi dans un courrier distribué à ses administrés qu’il renonçait à son mandat de sénateur pour se consacrer à la commune dont il est maire depuis 2001. La loi du non-cumul des mandats l’obligeait à faire un choix avant la date butoir du 2 octobre.

Dans ce courrier, François Commeinhes a expliqué pourquoi il trouvait cette loi absurde et retracé les grandes lignes de ses mandats successifs. « C’était un choix douloureux, un véritable déchirement. Le Sénat, c’est la tranquillité, la sérénité de ne pas être bousculé à chaque coin de rue parce qu’un trottoir est abîmé ou les ordures ménagères pas ramassées, explique-t-il. Mais je crois que depuis quinze ans, Sète est sur une autre dynamique. Je ne voulais pas qu’en abandonnant le navire en pleine ascension, il y ait un ralentissement de ce développement ».

Le maire de la seconde ville de la métropole de Montpellier a fait le choix inverse

Dans l’Hérault, Jean-Pierre Grand (LR) a fait le choix inverse. Le sénateur-maire de Castelnau-le-Lez âgé de 67 ans, a choisi de rendre son mandat de maire de la seconde commune de la métropole de Montpellier (19.157 habitants), fonction qu’il occupait sans discontinuer depuis 1983. Son successeur (vraisemblablement Frédéric Lafforgue) sera désigné lors du conseil municipal du 30 septembre.