Montpellier: Un bon coup de pouce pour favoriser l'auto-stop en toute sécurité
SOCIETE•Le Rezo Pouce a pour but de sécuriser la pratique de l’auto-stop en fournissant une base de données de conducteurs et d’auto-stoppeurs mutuellement reconnaissables…Jérôme Diesnis
Un jour de grève nationale, c’est souvent un jour de galère pour les usagers des transports en commun. Mais dans la , au nord de , la solution est toute trouvée.
Depuis février, l’intercommunalité est la première de l’Hérault à adhérer au , le premier réseau d’auto-stop organisé, créé par une société coopérative du Tarn-et-Garonne à laquelle ont adhéré un millier de communes en France. « Les conducteurs et les auto-stoppeurs peuvent s’inscrire directement sur Internet ou en mairie », explique Matthieu Villette, chargé de mission mobilité au Grand Pic Saint-Loup.
133 arrêts installés dans 31 communes
A ce jour, dans l’Hérault, 270 personnes ont adhéré à ce réseau, dont le but est de sécuriser la pratique de l’auto-stop : les personnes s’inscrivent gratuitement au préalable. Un macaron est offert aux conducteurs qui disposent d’une attestation justifiant de leur inscription. Même chose pour les auto-stoppeurs auxquels on remet un justificatif de leur inscription.
270 personnes, c’est encore peu sur une population de 47.000 habitants. Car paradoxalement, la majorité des inscrits (environ 60 %) sont majoritairement des conducteurs. Les passagers ont surtout l’appréhension de l’attente. « Car il ne s’agit pas de covoiturage organisé, il n’y a pas de prise de rendez-vous, précise Matthieu Villette. Cela reste du stop avec un filtre pour distinguer les gens inscrits ».
Pas de rendez-vous, mais des lieux de rencontres, identifiés. 133 arrêts ont été installés dans 31 des 36 communes. Leur implantation a été financée en partie par l’Union européenne. Un bon coup de pouce.