ELECTIONSVIDÉO. Législatives: Le maire de Montpellier évoque des «manipulations»

VIDÉO. Législatives: Après la défaite de sa candidate LREM, le maire de Montpellier évoque des «manipulations»

ELECTIONSLa presse s’est fait écho de la convocation devant la justice de son adjointe Stéphanie Jannin deux jours avant le 1er tour, le 9 juin dernier…
Nicolas Bonzom

Nicolas Bonzom

C’est la surprise de ce scrutin dans l’Hérault : Stéphanie Jannin a été battue sur la 2ème circonscription, celle de Montpellier, par Muriel Ressiguier, de la France insoumise.

La candidate du camp Mélenchon a rassemblé 52,29 % des suffrages dimanche soir, soit 945 voix de plus que l’adjointe à l’urbanisme de Philippe Saurel (divers gauche), le maire de la capitale héraultaise, qui était investie par la République en Marche.



« Une série de manipulations »

Avec la victoire d’Emmanuel Ménard à Béziers, la défaite de Stéphanie Jannin empêche la majorité de faire un grand chelem dans le département, raflant sept sièges sur neuf.

Mais pour le maire de Montpellier, qui a porté la candidature de Stéphanie Jannin en affichant jusqu’à son nom sur ses affiches, la campagne de son élue aura été quelque peu empêchée par certaines « manipulations », a-t-il souligné ce lundi matin.

Un « agenda bien choisi pour nuire » à Stéphanie Jannin

« Cette campagne a fait l’objet d’une série de manipulations, qui sont, pour la plupart, hallucinantes, et qui avaient pour but de faire chuter l’adjointe à l’urbanisme », confie l’élu, qui évoque un « agenda particulièrement bien choisi pour nuire à sa candidature ». « Faut-il rappeler que chaque citoyen dispose de la présomption d’innocence, reprend Philippe Saurel. Le secret de l’instruction existe lui aussi (…) Je n’irai pas plus loin. »

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Si le maire de Montpellier est monté au créneau ce lundi, c’est sans doute parce que le 9 juin dernier, à deux jours du 1er tour des législatives, la presse se faisait l’écho de la convocation de la candidate de la République en Marche Stéphanie Jannin, le 18 septembre, devant le tribunal, pour une affaire de prise illégale d’intérêt présumée.

« Des propos mensongers »

De son côté, l’adjointe au maire, qui le restera a annoncé Philippe Saurel, a réagi en début d’après-midi ce lundi sur Facebook. « Le combat était difficile et le résultat final serré, dans une circonscription ou Jean-Luc Mélenchon a affiché l’un de ses plus beaux scores au niveau national lors du 1er tour de la présidentielle, et dans le contexte de la manipulation et des propos mensongers dont j’ai fait l’objet chaque jour », écrit-elle.



Contacté ce lundi matin, le parquet n’a pas donné suite à nos sollicitations.

A Midi Libre, le 9 juin, le procureur Christophe Barret déclarait que la procédure suivait tout simplement « le calendrier de l’enquête menée par le SRPJ de Montpellier. Il n’y a pas de volonté ou de raison de peser sur les échéances électorales. La loi ne prévoit pas que le calendrier des enquêtes soit modifié par les calendriers électoraux. »