VIDÉO. Montpellier: Ces serviettes de bain ont un petit détail qui va changer la vie des vacanciers
SABLE FIN•Fabriquée en France, la collection L. Saintenoy innove dans les produits de plage…Nicolas Bonzom
En matière d’innovation, cette ex-Parisienne, installée à Montpellier depuis douze ans, en connaît un rayon. A 36 ans, Laure Saintenoy a lancé sa marque de serviettes de bain, avec une idée toute bête mais qui pourrait changer la vie des fanas de la bronzette : elles sont assez grandes pour épouser parfaitement la taille des transats et elles disposent de petits élastiques aux extrémités pour les maintenir quoi qu’il arrive.
« Cette idée m’est venue sur une plage privée, tandis que j’essayais, tant bien que mal, d’installer ma serviette sur un matelas, confie la jeune chef d’entreprise montpelliéraine. Elle tombait au premier coup de vent… Et en plus, elle était beaucoup trop courte. J’ai fait une recherche sur le Web, je n’ai rien trouvé d’innovant, qui pourrait remédier à ce problème… J’ai fait une étude de marché à ce sujet. Et j’ai sorti ma machine à coudre ! »
Made in France
Les serviettes L.Saintenoy ont le mérite d’être made in France : les élastiques viennent de Haute-Loire, les étiquettes, les contours et les fils de Saint-Etienne, la broderie est effectuée à Ganges et la serviette confectionnée à Lunel-Viel. Seule une partie des tissus, introuvables dans l’Hexagone, proviennent d’Espagne et d’Italie. Ces serviettes sont vendues aux particuliers entre 65 à 95 euros, et des modèles spéciaux, personnalisés pour les professionnels, sont également proposés par l’entreprise.
Cette drôle d’idée a poussé Laure Saintenoy à mettre les voiles, et à quitter Care Labs, dont elle fut l’une des dix cofondateurs il y a quatre ans. La start-up, véritable pépite de la French Tech de Montpellier, a lancé le Chèque santé : un titre prépayé destiné aux salariés d’une entreprise, qui permet de financer des tas de prestations santé.
Bientôt d’autres innovations
« L’aventure du Chèque santé m’a énormément apporté, mais je me sentais prête pour créer ma petite entreprise toute seule, confie la jeune chef d’entreprise, qui est néanmoins restée actionnaire de son ancienne boîte. Au départ, ce n’est pas toujours facile quand on crée son entreprise. On a parfois l’impression de retrouver sa vie d’étudiant, à faire très attention aux dépenses. Mais, tout ça, on sait pourquoi on le fait. »
A fond dans le développement de son élégante collection, Laure Saintenoy devrait s’attaquer bientôt à d’autres produits de plage. Avec l’innovation en ligne de mire.