FAITS DIVERSLe pronostic vital d'une fillette engagé après une chute à la récréation

Nîmes: Le pronostic vital d’une fillette de six ans engagé après une chute à la récréation

FAITS DIVERSLes parents ont dit leur intention de déposer une plainte à l'encontre de l'école privée...
Nicolas Bonzom

Nicolas Bonzom

Le pronostic vital de Lena, une petite fille de six ans, est engagé à l’hôpital Arnaud-de-Villeneuve, à Montpellier (Hérault). Lundi, aux alentours de 10 h, elle s’est grièvement blessée dans la cour de récréation de son école, à Nîmes (Gard). La fillette, scolarisée en CP dans cet établissement privé, a été placée dans un coma artificiel.

Selon la version des faits expliquée dans un communiqué par l’Institut Emmanuel-D’Alzon, où est inscrite Lena, cette dernière jouait au « loup » avec ses camarades.

Est-elle tombée d’un muret ou d’un arbre ?

« La fillette est montée sur un muret qui sert de banc poursuivie par l’une de ses camarades. Voulant échapper à sa poursuivante, Léna est tombée du muret. L’autre enfant l’a-t-elle touchée, poussée ? Léna a-t-elle été déséquilibrée ? L’enquête de police devra établir les faits avec exactitude », signifie la direction de l’école.

Mais selon son père, interrogé par Midi Libre, Lena serait tombée d’un arbre. « Comment ma fille aurait pu avoir des blessures aussi graves en tombant d’un muret ! », s’interroge ce dernier, qui confie que, si elle s’en sort, Lena pourrait souffrir de séquelles.

Les normes de sécurité « respectées », assure l’école

Accusée d’un « manque de surveillance », l’école assure que « durant la récréation, cinq enseignantes et trois auxiliaires de vie scolaire étaient présentes (…) à quelques pas du lieu de la chute et sont intervenues immédiatement avec les enseignantes. »

Les parents, qui ont retiré la petite sœur de la victime de l’école, vont porter plainte. De son côté, l’institut « s’associe à la douleur de la famille », indiquant être préoccupé avant tout par l’état de santé de l’enfant. « Les procédures et les normes de sécurité sont régulièrement inspectées et toujours respectées dans l’établissement », assure l’école.