TELEVISION«A 50 ans, on n’est pas vieux», assure Yves avant «Koh-Lanta»

VIDEO. «Koh-Lanta» : «A 50 ans, on n’est pas vieux», assure Yves, le candidat héraultais

TELEVISIONCe vendredi soir, débute la nouvelle saison de l’émission d’aventure sur TF1…
Nicolas Bonzom

Nicolas Bonzom

Voilà près de quinze ans qu’Yves rêve de participer à Koh-Lanta. « Chaque année, j’envoyais ma candidature », raconte ce commercial de Frontignan de 49 ans.

Cette fois, c’est son tour : ses aventures au Cambodge débutent ce vendredi (21h), sur TF1. « J’ai souhaité prouver à mes trois filles qu’il faut être persévérant dans la vie, s’accrocher. Et surtout, qu’à bientôt 50 ans, on n’est pas vieux. » Et pour préparer sa survie, cet ex-rugbyman à XIII à Montpellier a multiplié « les footings et les séances de natation ».



« J’ai essayé de rester moi-même »

Si chez Yves, la motivation d’accrocher un bandeau de Koh-Lanta à son front était forte, l’Héraultais n’est pas parti sans une certaine appréhension. « Je ne suis pas matérialiste. La seule chose qui m’a beaucoup peiné, c’est de quitter mes proches, ma femme, mes filles, mes amis. Ça m’a beaucoup travaillé. Ils m’ont tous convaincu de foncer… »

Sur l’île, coupé du monde, Yves a découvert les joies et les affres de la téléréalité, entre stratégie et compétition. « La première soirée, on voit des caméras partout, c’est un peu déstabilisant, se souvient Yves. On a beau connaître l’émission à la télévision, on arrive dans l’inconnu. Le lendemain, on ne fait plus attention, on les a complètement oubliées. On passe en mode survie. Tout au long de l’aventure, j’ai essayé de rester moi-même. »

Mais le Languedocien ne le cache pas : l’aventure est « très difficile, physiquement, moralement et surtout psychologiquement ». Car avant de s’envoler vers le Cambodge, l’Héraultais a eu une mauvaise nouvelle : la femme de sa vie est malade. « C’est elle la guerrière. Mon aventure n’est rien du tout à côté de l’épreuve qu’elle traverse. »