VIDEO. Montpellier: On a posé un pied au Centre spatial universitaire
RECHERCHE•Dans ce nouveau bâtiment, étudiants, entreprises, chercheurs et agences spatiales travaillent ensemble à la conception de nanosatellites…Nicolas Bonzom
Depuis son lancement il y a cinq ans, le Centre spatial universitaire de Montpellier, qui fut la première structure du genre à voir le jour en France, était disséminé aux quatre coins du campus. Désormais, les ingénieurs en aérospatiale de demain évoluent dans un bâtiment flambant neuf, à Saint-Priest, au nord de la ville, inauguré ce mardi matin.
Ici, les étudiants conçoivent de A à Z des nanosatellites, destinés à envoyer dans l’espace tout un tas d’informations scientifiques, en collaboration avec des chercheurs, des industriels du secteur et, surtout, les agences internationales spatiales.
« Travailler sur des projets concrets »
« En tant qu’étudiant, ce centre spatial nous permet de travailler sur des projets concrets et de connaître une réelle expérience, comme si nous étions dans un centre à grande échelle », souligne Maxime, inscrit en master 2e année de robotique. « C’est une petite structure, c’est plus facile pour découvrir les différents corps de métiers, confie Jason, qui vient d’achever son cursus en électronique à la faculté de sciences. C’est plus simple que dans une plus grande entreprise, où je serais penché sur ma petite tâche… »
C’est à Montpellier que le premier nanosatellite français a été créé : Robusta, en 2012. Robusta 1b, le deuxième doit être lancé depuis une base indienne dans quelques mois.
« Trois autres sont en plein développement », note Frédéric Saigné, le directeur de la fondation Van Allen, organisme finançant les travaux du Centre spatial, qui travaille également en collaboration avec le CNES, le Centre national d’études spatiale, et l’Agence spatiale européenne. Une inauguration qui précède l’ouverture à la rentrée d’un cursus entièrement dédié à la conquête spatiale à l’université de Montpellier.