VIDÉO. Hérault : The Sidekicks donne un coup de pouce aux créateurs de jeux vidéo
GAMING•Le label indépendant sera à Valergues samedi après-midi, pour présenter les titres qu’elle accompagne…Nicolas Bonzom
A Montpellier (Hérault), dans l’ombre du géant Ubisoft, de très nombreux studios indépendants se frottent au marché féroce du jeu vidéo. Et pour exister au milieu des monstres du secteur, ce n’est pas toujours simple... Chez The Sidekicks, on aide les créateurs à se faire un nom sur consoles et PC.
Ce label héraultais indépendant propose un coup de main aux studios pour vendre et promouvoir leurs jeux. « On a un peu le même rôle qu’un label musical, mais pour les jeux vidéo, confie son fondateur Guillaume Jamet. Les studios ont du mal à signer avec de grands éditeurs, qui grignotent une part importante des droits... Et se débrouiller seul, c’est dur ! On est une sorte d'alternative, entre les deux. »
« Edge of eternity et Splasher »
Fondé en 2015, The Sidekicks présentera son catalogue samedi à Valergues, ainsi que leurs futurs hits en avant-première. La salle Lucien-Rioust accueille dès 14h une journée gaming gratuite avec du e-sport et des jeux indépendants, et à 20 h, des tournois Street Fighter, Fifa et une compétition Just Dance. (Inscriptions obligatoires ici).
Parmi eux, Edge of eternity, un jeu d’aventures en cours de développement chez Midgar Studio, du côté de Nîmes (Gard), et Splasher, un titre de plateformes en 2D, qui sortira le 7 février sur PC et au printemps sur Playstation 4 et XBox, fabriqué par Romain Claude de The Splash Team, un ancien de chez Ubisoft, qui a notamment travaillé sur Rayman Legends, Rayman Origins ou les célèbres Lapins Crétins.
« Nous libérer des contraintes »
« Rejoindre The Sidekicks nous permet de nous libérer de contraintes liées à la communication, et à la commercialisation, confie Romain Claude. Nous pouvons nous concentrer plus sereinement sur le développement. Ils nous permettent aussi un meilleur accès aux plateformes de distribution consoles. »
Car chez The Sidekicks, lorsque la plupart des petits studios préfèrent développer des applis smartphone, on croit dur comme fer à l’avenir des consoles de salon. « On est plutôt à l’ancienne », assure Guillaume Jamet, qui boude le marché du mobile, « où la quasi-totalité du budget d’un jeu est consacré au marketing ».