Miss France: «Chorés», conseils et câlins... Dans les coulisses des répétitions à Montpellier
CONCOURS•« 20 Minutes » s’est glissé dans les préparatifs du show de TF1. Chaque jour, les trente prétendantes apprennent les chorégraphies pendant plusieurs heures…Nicolas Bonzom
Salle Pagézy, à Montpellier (Hérault), résonne le générique culte de Miss France. A l’abri des regards, les prétendantes à la couronne répètent sans relâche plusieurs heures par jour les « chorés » qu’elles exécuteront samedi sur TF1, en direct de l’Arena.
Ici, la rigueur est de mise : les candidates, interpellées par le nom de la région qu’elles défendent (« Bretaaagne ! Guadelouuupe ! ») demandent la permission pour s’absenter, et font et refont avec précision les gestes que Stéphane Jarny, le chorégraphe du show depuis trois ans, a préparé, sous le regard de Sylvie Tellier, la patronne du comité. Elles défilent toutes, avec plus ou moins d’aisance, en respectant au millimètre le scotch blanc au sol, qui représente la scène de samedi.
« En direct, ça hurle, ça crie »
« Mon but est de verrouiller les chorégraphies, de les parer à toute difficulté, confie-t-il. Qu’elles puissent défiler en toute sérénité, être belles, se laisser aller sans trop réfléchir… Car en direct, avec le public, ce n’est pas facile : ça hurle, ça crie… »
Du côté des miss, même si le grand jour approche, l’heure n’est pas au stress. « Je pense que l’on ne réalise pas encore. On réalisera samedi, avec les lumières, et le public, souligne Virginie Guillin, 23 ans, Miss Midi-Pyrénées. On a toutes la tête dans les répétitions. Si l’une de nous se trompe, les autres candidates peuvent se retrouver dans l’embarras, et le tableau peut rapidement tourner à la catastrophe. »
« On fait énormément de câlins ! »
De son côté, Aurore Kichenin est « sereine ». « J’avoue que le fait que cela se passe à Montpellier, chez moi, c’est plutôt rassurant, sourit Miss Languedoc-Roussillon. Le stress du show, je ne le ressens pas encore… Peut-être au fur et à mesure. Entre les prétendantes, on se soutient, c’est un peu comme une grande famille. »
Et si l’une d’entre elles a un coup de cafard, elle pourra compter sur Sandra Bisson, ex-Miss Guadeloupe, 1ère dauphine de Sylvie Tellier en 2002. Depuis neuf ans, elle est la « nounou » des miss. « Je les accompagne, je fais le lien avec la production, je gère leur agenda, je leur donne des conseils, confie-t-elle. Mais j’ai, aussi, le rôle d’une grande sœur… Certaines des prétendantes n’ont jamais voyagé, et un mois loin de leur famille, c’est parfois difficile. Alors on fait énormément de câlins ! »
a« C’est ici que l’on voit qui est prête »
L’Héraultaise Alexandra Rosenfeld, Miss France et Miss Europe en 2006, est également venue soutenir les candidates, lors des répétitions. « C’était il y a onze ans, ça me rappelle beaucoup de souvenirs, confie-t-elle. L’apprentissage des chorégraphies, c’est le moment que j’ai préféré de l’aventure. C’est aussi ici que l’on voit qui est prête à devenir Miss France, qui est à l’aise, bien dans son corps… »
Samedi soir, les trente miss défileront notamment sur un titre de Coldplay, et sur un autre de Justin Timberlake. Sinon, pour le reste, c’est top secret…