A l’accueil du campus , voilà quelques jours que le téléphone ne cesse de sonner. Au bout du fil, des jeunes (ou leurs parents) intrigués d’en savoir un peu plus sur cette nouvelle école, qui vient tout juste d’ouvrir ses pré-inscriptions, destinée à former les Youtubeurs, vidéastes, et blogueurs de demain.

Implanté à (Hérault), où sont nés les succès des célèbres Frigiel, Révo, Kay ou Rémi Gaillard, à Nîmes (Gard), mais aussi à Paris, l’établissement proposera dès le mois de janvier des cours et des ateliers le soir, le week-end et pendant les vacances, accessibles à partir 14 ans, pour tous ceux que l’expérience du Web démange.

Les « outils pour réussir »

« L’idée, c’est de proposer aux jeunes qui veulent lancer leur chaîne Youtube, par exemple, tous les outils pour réussir, explique Fabien Forné, cofondateur de Mediatyc. On constate aujourd’hui que les nouveaux Youtubeurs ont énormément de mal à atteindre leurs 1.000 premières vues, et leurs 1.000 premiers abonnés… Autour de moi, j’ai de nombreuses personnes qui ont pourtant beaucoup de talent, mais qui ne parviennent pas à faire décoller leurs vidéos, malgré leurs efforts… »

Et il n’est pas question pour l’école, accessible à tous et sans diplôme, d’intervenir sur le talent et l’univers artistique des élèves, mais plutôt de livrer de précieux conseils sur l’écriture d’un scénario, le montage vidéo, les effets spéciaux, l’utilisation de tags, le choix des titres, les vignettes, le référencement Web, les réseaux sociaux, ou la e-réputation… Des détails plus qu’indispensables pour faire le buzz sur la toile.

Côté tarif, comptez 30 euros la semaine pour 2 heures de cours et un accès libre et illimitée le samedi au plateau technique qu’offre l’établissement, avec caméras et fond vert, histoire de tourner des vidéos ou de se perfectionner. Une école privée qui bénéficiera de masterclass, avec notamment le Nîmois Grégory Santerre, réalisateur qui a œuvré aux Guignols de l’Info (Canal +) et à Scènes de ménage (M6).

Kay (alias Kelly), Youtubeuse beauté et lifestyle montpelliéraine aux quelque 35 millions de vues sur sa chaîne, soutient également l’initiative. « Quand on m’en a parlé pour la première fois, j’ai tout de suite trouvé que c’était une excellente idée, confie-t-elle. Dans mon cursus, je me suis très souvent retrouvée face à des interrogations, notamment techniques, auxquelles je n’ai jamais trouvé de réponses. Car Youtube regorge d’options qu’il faut savoir maîtriser si l’on veut optimiser la visibilité des contenus… »

Pour obtenir plus d’informations, rendez-vous sur .