AEROPORTLa Navette Montpellier-Paris espère concurrencer le TGV

Montpellier : La Navette vers Paris espère concurrencer le TGV

AEROPORTLe dispositif, qui mise sur la flexibilité, propose jusqu'à dix vols par jour vers Orly...
Nicolas Bonzom

Nicolas Bonzom

Lors de la création de la Navette par Air France, en 1996, avait été quelque peu oublié… C’est désormais réparé. Après Toulouse, Bordeaux, Marseille et Nice, l’avion de Hop ! fait désormais escale à l’ .

Le dispositif de la filiale d’ est une petite révolution pour les passagers réguliers de vols vers Paris : jusqu’à dix vols quotidiens vers Orly, à partir de 49 euros l’aller (à condition de réserve à l’avance), avec une flexibilité importante au niveau des horaires de départ, notamment aux heures de pointe, et un parcours d’embarquement en moins 20 minutes.

Changer son billet sans contrainte

« C’est une cadence qui va notamment permettre aux femmes et aux hommes d’affaires de choisir plus facilement un horaire et d’en changer sans contrainte ni pénalité », confie Laurent Perrier, l’adjoint du directeur commercial de Hop !, qui était à Montpellier ce mercredi pour inaugurer la Navette en grande pompe.

Avec la possibilité de changer ou annuler son vol, avec des billets Flex, à tout moment, depuis l’application mobile, les bornes interactives ou les comptoirs de l’aéroport.

Sur les traces du TGV

Un dispositif qui devrait très sérieusement faire de l’ombre au TGV, se réjouit le président du directoire de l’aéroport, Emmanuel Brehmer. Autant sur le prix que sur la flexibilité. « C’est un peu le tramway entre Montpellier et Paris, assure-t-il. Je ne comprenais pas le professionnel et le touriste qui prenaient l’avion il y a 15 ans… Aujourd’hui, je ne comprends pas ceux qui prennent encore le train. »

La Navette, comme les nouvelles lignes destinations mises en place à Fréjorgues (comme la ligne vers Londres avec British Airways, lancée le 3 mai à raison de deux vols allers-retours par semaine), pourraient bien permettre à l’aéroport de tenir ses promesses, en portant à 2,5 millions par an le nombre de voyageurs d’ici 2020. Soit un million de plus qu’en 2015.