L’animatrice et chroniqueuse Daphné Bürki s’est offert le maire de Montpellier Philippe Saurel (DVG) lors de son éditorial de La Nouvelle édition, une émission sur C8, consacré à la qui s’est déroulé ce samedi à Montpellier. Un événement dont elle était la marraine.

« Quand Philippe Saurel a appris qu’il n’y aurait pas de prise de parole ni de photo officielle, il s’est éclipsé », a-t-elle relevé en ouverture de l’émission, de la manifestation. « Il aurait pu envoyer Lorraine Acquier, une adjointe, mais aussi ancienne présidente de la Manif pour Tous de l’Hérault. »

Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste, a également eu droit à une dédicace : « Il a claqué quelques bises devant les caméras, puis a disparu. Pourquoi ? Peut-être parce qu’il était déçu de ne pas pouvoir danser torse nu sur un char. »

La réponse de Philippe Saurel

Philippe Saurel lui a répondu en marge d’une conférence de presse. « Quand je suis là, on dit que je bouche l’appareil. Et quand je ne suis pas là, ça fait un buzz national, s’amuse le maire de Montpellier. Je remercie Daphné Bürki. Grâce à elle ma photo est apparue sur un journal national à une heure de grande écoute… Quand on fait la régie publique de l’eau avec une baisse du prix de 10 %, que Montpellier est la première ville sportive de France ou qu’on n’augmente pas les impôts, on n’est jamais sur Canal Plus [en fait, C8 aujourd’hui] ! »

Selon le maire, qui évoque « la présence de cinq à six adjoints », la ville a participé à hauteur de 26.000 euros à l’organisation de la « et mis tous les services municipaux à disposition, y compris la police municipale. Nous avons également créé, et je crois que c’est une des rares villes à l’avoir fait, une délégation spécifique contre les discriminations. »

Patron de la fédération socialiste de l’Hérault, Hussein Bourgi, de son côté, a posté plusieurs tweets où on le voit aux côtés de Jean-Christophe Cambadélis au cœur de la manifestation.

« Vos propos sur la présence de Cambadélis à la marche des fiertés sont faux. On y était du début à la fin », souligne Hussein Bourgi. Photos à l’appui.