A la barre du tribunal correctionnel de Nîmes, les témoignages recueillis par expriment la douleur de quatre vies détruites. Celles d’une jeune femme décédée dans un accident de voiture et du bébé qu’elle portait depuis sept mois et demi. Celles des survivants. Sa mère et son mari qui évoquent une vie détruite.

Le 30 juillet 2014, la voiture dans laquelle se trouvait le couple avait percuté un cheval qui divaguait sur la route, sur la commune de . Plus de deux ans après les faits, le manadier propriétaire des animaux (un professionnel ayant pignon sur rue lors des fêtes votives du Gard) était jugé pour homicide involontaire par violation manifestement délibérée d’une obligation de sécurité ou de prudence.

La décision sera rendue en novembre

Lors de son procès, les avocats des parties civiles ont tenté de démontrer des manquements graves à la législation. Les chevaux étaient regroupés dans un enclos de 5 mètres carrés, protégé par une clôture à 50 cm du sol, non électrifiée à l’arrivée des gendarmes, alors que la législation impose deux fils électrifiés à 80 cm du sol.

Le représentant du Parquet a demandé une peine de prison de 18 mois, dont une partie assortie de sursis. Le a mis sa décision en délibéré. Elle sera rendue dans le courant du mois de novembre.