Montpellier menait au score pour la cinquième fois en cinq matchs, grâce à un but de Ryad Boudebouz sur penalty après une main de Malang Sarr dans la surface. Pour la quatrième fois consécutive, il n’a pas su tenir le résultat (1-1). C’est un but de son ancien chouchou, Younès Belhanda, formé au club et champion de France en 2012, qui a égalisé à cinq minutes du terme.

Quel a été l’accueil pour Belhanda ? Bouillant… à la fin du match. L’enfant du MHSC, arrivé à 14 ans pour en repartir à 23, titre de champion de France en poche, a été chaudement applaudi après le match par la Butte Paillade qui a scandé son nom.

Après être tombé dans les bras de ses partenaires, c’est vers les supporters que l’international marocain est allé à la fin du match. Il est vrai qu’il a montré beaucoup de retenu sur son but, sans en rajouter.

Auparavant, le stade l’avait accueilli les bras ouverts à l’énoncé de son nom lors de la composition des équipes. Sur le terrain en revanche, pas de cadeaux. Il a même été copieusement sifflé avant de tirer un mini-corner après 28 minutes.

Combien de points Montpellier a-t-il perdu depuis le début de la saison ?

Neuf. Rennes (1-1), Guingamp (1-1), Saint-Etienne (1-3) et ... C’est la quatrième fois que les Héraultais mènent au score avant de se faire rejoindre ou dépasser. Cette incapacité à tenir un résultat témoigne du manque de maîtrise de cette équipe, de ses difficultés à serrer le jeu.

La qualité des adversaires n’est pas étrangère au phénomène, mais elle ne suffit pas à tout expliquer. Une fois encore, c’est de l’un des couloirs qu’est venu le but égalisateur. En l’occurrence un débordement d'Anastasios Donis repris en retrait par . Les latéraux de Montpellier ont tendance à oublier qu’on leur demande d’abord de défendre. Surtout à 1-0 pour leur équipe…

Nice s’est-il montré trop frileux ? En se présentant dans une disposition tactique hyper défensive avec cinq défenseurs et Mathieu Bodmer devant la défense, Nice a d’abord joué pour ne pas perdre, la peur au ventre pour ce . Si l'équipe n’a quasiment jamais été inquiétée avant le but de Ryad Boudebouz, sa prudence excessive l'a mise dos au mur à la moindre erreur défensive. Ce qui est arrivé avec la main dans la surface de Malang Sarr, sur un centre anodin.

Après l’ouverture du score de Boudebouz, le passage à quatre défenseurs a tout changé. Nice s’est montré beaucoup plus présent et dangereux. Et a été rapidement récompensé grâce à l’énorme travail de Donis et au coup de canon de Belhanda.