Deux hommes incarcérés à la de , près de Montpellier, auraient proposé à un troisième détenu d’attaquer un surveillant à l’arme blanche, moyennant 5.000 euros et de la résine de cannabis. Celui-ci a refusé et prévenu l’administration carcérale.

Un fiché S

Agés de 32 ans, les deux hommes, dont l’un, radicalisé, est fiché S, ont nié les faits. « Il est impossible de dire que c’est une action qui se revendique de la radicalisation », indique à le parquet de Montpellier. Ils ont été mis en examen et placés sous mandat de dépôt mercredi pour instigation à commettre un assassinat non suivi d’effet.

"Cette affaire, bien étouffée par notre grande muette d’administration pénitentiaire a tout de même était prise très au sérieux par le parquet de Montpellier, s'insurge Laurens Maffre, secrétaire régional UFAP/UNSa Justice. Elle prouve, une fois de plus, que l’État Français minimise ce qui se passe dans nos établissements pénitentiaires, qu’ils soient petits ou grands !"