C’est le week-end parfait. Montpellier s’est imposé à Nantes (0-2) en même temps qu’Ajaccio s’inclinait à domicile contre Lille (2-4) et Reims à Troyes (2-1). Les Héraultais se retrouvent avec un magot de six points d’avance sur les Insulaires, presque sept compte tenu de leur goal-average largement favorable.

A quatre journées du terme, ils ont sans doute fait le plus dur à Nantes. Et n’ont plus qu’à finir le travail contre Troyes, la lanterne rouge, samedi, à la Mosson.

Boudebouz : « Si on avait fait ça toute l’année on ne serait pas quinzièmes »

Voilà presque l’épilogue d’une saison tellement compliquée. Branché sur courant alternatif jusqu’à présent, Montpellier a répondu présent dans l’état d’esprit à la Beaujoire. Ce qui n’avait pas été le cas à Saint-Etienne (3-0) ou face à Lyon (0-2) ces dernières semaines.

« Dès que l’on est dans l’obligation de gagner, on gagne. Si on avait fait ça toute l’année on ne serait pas quinzièmes, explique, avec lucidité Ryad Boudebouz. C’est dans ces moments-là que l’on prend conscience de choses et que l’on travaille enfin tous ensemble. Que l’on fait les efforts les uns pour les autres ».

Ninga retrouvé

Sans être brillant contre une équipe déjà en vacances et un club sous tension, Montpellier a su prendre les initiatives. Notamment par Casimir Ninga, ressourcé par son séjour au Tchad pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (même si son équipe nationale n’y a pas brillé). C’est lui qui a service Bryan Dabo pour le premier but, rapide (24e).

Le second fut l’oeuvre du Pescalune Ellyes Skhiri sur corner (71e). « Si on bat Troyes, on sera en L1 la saison prochaine », conclut Boudebouz.