Il y aura un avant et un après Saint-Etienne (0-3). Ou plutôt un avant et un après Nice, une semaine plus tôt (0-2). « Avant le match contre les Niçois, tout le monde était plein d’espoir, y compris moi, a reconnu l'entraîneur de Montpellier Frédéric Hantz, invité dans le Club Sers sur France Bleu Hérault, interrogé par les journalistes de 20 Minutes et Midi Libre. La défaite nous a fait mal. Aujourd’hui, très clairement, on est dans le groupe qui va jouer le maintien. La trêve va nous permettre de travailler dans cette optique. »

« On est des challengers »

Dans le Forez, Montpellier a été médiocre. Il a pourtant cherché à jouer avec une possession de balle de 55 % (pour une bien terne utilisation). Si ce n’est contre Troyes (le 24 avril), ce genre de prestation ne devrait pas se reproduire de sitôt. « On doit être dans le profil d’une équipe qui joue le maintien, en position de challenger et surtout pas imposer notre jeu et prendre la possession du ballon tout le temps, reprend le coach. On doit jouer comme une équipe qui défend bien ensemble et se projette très vite vers l’avant. »

L’heure n’est plus à l’ambition, mais au pragmatisme. Montpellier ne veut plus endosser un habit trop grand pour lui. Le maintien va se jouer sur des valeurs morales et de la rigueur défensive. « Je reste persuadé qu’on avait les moyens de finir dans le Top 10. Mais la saison en a décidé autrement. Il faut qu’on soit guerriers », détaille Frédéric Hantz.

L’entraîneur fixe le cap pour un maintien qu’il estime à 44 points, soit « deux victoires et deux nuls ». Il lui reste sept matchs pour y parvenir.