A sept journées du dénouement, tout est clair : Montpellier sait qu’il est loin d’être sorti d’affaire, qu’il devra peut-être lutter jusqu’à la dernière journée pour sauver sa peau en Ligue 1. On est d’accord avec Frédéric Hantz : « La score est sévère, mais le résultat est logique ».

3-0, c’est cher payé contre un adversaire qui n’a rien montré. Le problème, c’est que Montpellier a fait pire encore avec un maigre tir cadré du match et surtout une prestation complètement insipide de bout en bout. « On ne perd pas le match que dans le dernier quart d’heure. La première mi-temps a été un concours de médiocrité technique et de mauvais choix des deux côtés, reprend l’entraîneur. Même si Saint-Etienne n’a pas été exceptionnel, on ne mérite pas de gagner. »

L'heure de vérité à Guingamp

Après cinq matchs d’invincibilité, Montpellier reprend ses parties de yoyo sur les montagnes russes. Cette seconde défaite consécutive est une douche froide. Au classement, les choses sont claires désormais : de Marseille à Reims, huit équipes sont concernées par la lutte pour le maintien. Et sans être dans la situation d’Ajaccio ou de Reims, Montpellier est loin d’être la mieux lotie du lot. « Cette lourde défaite pose des cadres intangibles jusqu’à la fin de la saison. Il me tarde de l’affronter car ce ne sera pas facile. J’espère que ce sera la dernière fois de la saison que je n’ai pas exploité tout le potentiel de ce groupe. Aujourd’hui je connais ce groupe, je vais bien réfléchir à ce que je vais faire, physiquement, techniquement, tactiquement. »

Pour le coup, la trêve internationale - au cours de laquelle six Montpelliérains joueront en sélections africaines - arrive idéalement pour relancer une équipe qui a livré l’un de ses pires matchs de la saison. « On n’a pas fait le travail », reconnaît Brian Dabo. Dans quinze jours, Montpellier met le cap à Guingamp, un adversaire direct. Pour son avenir dans l’élite, il serait bien inspiré de ne pas rééditer ce type de prestation…