FOOTBALLLigue 1: L'incroyable liste de violence reprochée aux Ultras de Montpellier

Ligue 1: L'incroyable liste de violences que la préfecture reproche aux supporters de Montpellier

FOOTBALLLa préfecture de la Loire s’appuie sur une longue liste de méfaits impliquant des Ultras du MHSC pour interdire toute présence de supporters montpelliérains samedi à St-Etienne…
Jérôme Diesnis

Jérôme Diesnis

Il n’y aura pas de supporters montpelliérains samedi à Saint-Etienne. La préfecture de la Loire a interdit le déplacement de ces derniers par tout moyen que ce soit. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que sa décision est argumentée.

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Dans un long arrêté préfectoral en date du 7 mars, mais rendu public ce mercredi, elle revient en détail sur les contentieux qui relient les principaux clubs de supporters. Et notamment la genèse du conflit, en 2000 : « Le vol d’une bâche avec violence » à Mathieu Ribas (décédé en 2003), alors capo de la Butte Paillade, par des membres des Magic Fans, supporters des Verts. Un acte considéré dans le milieu Ultras comme une déclaration de guerre.

La colère des ultras

La préfecture de la Loire liste les incidents impliquant des supporters montpelliérains. Onze en tout depuis la saison 2013/2014 : des actes de violence grave à l’encontre des supporters des autres équipes ou des forces de l’ordre lors des rencontres contre Bordeaux, Toulouse, Rodez, Cannes, Nantes, Nice ou Lyon. Ou encore le caillassage de l’un des bus des Ultras Marines, supporters de Bordeaux, le 9 janvier. Jusqu’au dernier, le 2 février, une bagarre entre une vingtaine de Marseillais et une trentaine de Pailladins en centre-ville de Montpellier.

La décision ne fait évidemment pas plaisir aux supporters qui se retrouvent tous pénalisés. Les Camarga Unitat s’étonnent que les autorités soient « incapables de gérer quelques dizaines de supporters, alors que la France va accueillir plusieurs milliers de personnes dans le cadre de l’Euro ».

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Le club de supporters regrette également ce qu’il considère comme un manque de soutien du MHSC, « qui se contente de relayer laconiquement le communiqué de la préfecture ». Celle-ci rappelle que le « non-respect des dispositions de l’arrêté préfectoral constitue un délit passible de six mois d’emprisonnement et de 30.000 euros d’amendes ». En plus d’interdictions administratives de stade.