FOOTBALL« Un bosseur, ça change », dédicace Laurent Nicollin à Courbis

Ligue 1: « Un bosseur, ça change », évoque Laurent Nicollin, en pensant à Hantz.... et Courbis

FOOTBALLLe président délégué de Montpellier encense son nouvel entraîneur et évoque entre les lignes le départ de Rolland Courbis et son manque d'implication au quotidien...
Jérôme Diesnis

Jérôme Diesnis

Laurent Nicollin était l’invité lundi du « Club Sers ». Interrogé par les journalistes de France Bleu Hérault, 20 Minutes et BFM Télé, le président délégué du MHSC a évoqué Frédéric Hantz, Rolland Courbis, les prolongations de contrat de ses cadres et a appelé à la construction d’un nouveau stade.

Montpellier a spectaculairement redressé la barre depuis l’arrivée de Frédéric Hantz. Êtes-vous soulagé ?

Je le serai lorsque nous aurons 42 points au classement. Mais je suis rassuré : on a pris un entraîneur compétent qui s’est de suite imprégné du club, qui fait travailler les joueurs. Ça change. On n’avait donc pas une si mauvaise équipe que ça en début de saison. Mais il nous faut encore deux victoires pour le maintien.

Vous l’aviez défendu. Comment avez-vous vécu le départ de Courbis ?

Comme quelqu’un qui se bat corps et âme pour une personne qui part du jour au lendemain. C’est dur à vivre. J’ai appris ce que l’être humain peut faire en ne pensant qu’à sa gueule.

Qu’est-ce qui a changé depuis l’arrivée de Frédéric Hantz ?

Il est arrivé avec beaucoup de fraîcheur, a impulsé une envie que nous n’avions pas. Il se met au service du club, ça change. On n’a pas prolongé l’ancien entraîneur, car ce qui s’est passé en décembre, il l’aurait fait six ou douze mois après. Aujourd’hui, on a un entraîneur qui porte haut les couleurs de la Paillade.

Qu’en est-il des prolongations ?

On a un accord avec Laurent Pionnier. L’entraîneur précédant n’en voulait pas. Il y aura prolongation, si on se maintient. Avec Vito, on se voit chaque année en mars, avril. Il sera prolongé quand Souleymane Camara le dira (rires). Pour Bensebaini, on fera une réunion en cas de maintien. Yatabaré a une option d’achat conséquente. Reste à savoir aussi s’il souhaite rester chez nous.

Êtes-vous partisan d’un nouveau stade ?

Si nous restons à la Paillade, le club va mourir. Les gens ont besoin d’un lieu festif, se garer et venir en famille. On prend un retard énorme sur Lyon, Bordeaux, Lille… J’ai un espace VIP qui fait rire. Je n’ai pas de revenus avec seulement 12.000 spectateurs de moyenne. L’avenir sera très difficile si on n’a pas un stade dans les quatre cinq ans.