Sur les berges du Lez à Montpellier, les promeneurs semblent quelque peu intrigués par la drôle de discipline à laquelle se livre une petite dizaine de personnes. « C’est du quidditch, s’exclame l’un des joueurs, à cheval sur un manche à balai. Vous voulez essayer ? »

Inspiré de l’univers d’Harry Potter, cet étrange jeu, à mi-chemin entre le handball, le basket, le rugby et la balle au prisonnier, débarque à Montpellier : les Black Wands recherchent des joueurs pour grossir les rangs de l’équipe et, peut-être, un jour, participer à la Coupe de France de quidditch.

Stratégique et intensif

L’objectif est de marquer le maximum de points en faisant passer le souafle, le ballon, dans l’un des trois cerceaux postés derrière le gardien. Et ce, sans se faire toucher par le cognard, la balle jetée par le batteur. Et sans tomber de son balai. Et en tentant si possible de récupérer le vif d’or, une balle jaune attachée dans le dos d’un joueur.

« Jusqu’à preuve du contraire, il n’est pas encore possible de jouer au quidditch sur des balais volants comme dans les films, sourit Axel, le président de Montpellier Muggle Quidditch. Les règles ont donc été adaptées pour les « moldus », c’est-à-dire les humains sans pouvoir magique. C’est une discipline très stratégique. Tout le monde peut venir essayer, il n’y a pas de limite d’âge. Et pas besoin d’être un fan inconditionnel d’Harry Potter ! »

Un jeu mixte, qui est également très prisé par les filles. « Oui, c’est vrai, au début, on a l’air un peu ridicule avec nos balais, plaisante Alicia. Mais finalement on se prend vite au jeu. C’est très intensif ! » Si ça vous tente, rendez-vous au prochain entraînement, ce samedi (à 14 h) sur les berges du Lez, près de la place Jean-Bene.

Renseignements sur Facebook : Black Wands.