Jamais, dans l’histoire du MHSC, un entraîneur n’avait débuté sa carrière sur le banc sur un tel festival offensif : cinq tirs, tous cadrés, quatre buts. L’adresse démoniaque des Héraultais a lancé l’ère Frédéric Hantz de la plus belle des façons.

Une équipe offensive

Le nouveau coach de Montpellier avait fait des choix forts : un système avec deux attaquants de pointe, Jonas Martin dans un couloir, et, globalement, la prime à l’expérience pour se sortir de cette situation périlleuse.

Ses décisions ont porté leurs fruits : « A Bastia, j’avais vu une équipe beaucoup plus timorée, explique-t-il. Pour se maintenir, il faut marquer. Et comme nous avons beaucoup d’attaquants, il fallait les faire jouer. J’avais étudié Ajaccio et je savais qu’il fallait jouer avec deux attaquants. J’ai pris un risque, comme un coup de poker, en jouant offensivement. »

« On s’est parlé entre hommes »

Mais c’est d’abord dans l’état d’esprit que cette équipe moribonde a montré des qualités nouvelles. Le Ruthénois s’était étonné du manque d’impact à l’entraînement. Ses joueurs ont répondu présent dans les duels, sur les deuxièmes ballons et se sont montrés enfin décisifs dans les zones de vérité.

« On a vu un collectif : des attaquants qui font des courses vers l’avant, un milieu solide qui n’a pas craqué quand ils ont eu la balle. Et on était très présents défensivement », résume Bryan Dabo, double buteur, en plus d’avoir provoqué le penalty du 2-0. « Je ne sais pas si c’était l’effet Hantz, l’avenir nous le dira. Mais en tout cas, on s’est parlé entre hommes. »