Le début de campagne européenne a des airs de cour des grands pour le MHR. C’est au Twickenham Stoop, à quelques mètres du stade où Néo-Zélandais et Australiens ont enchanté la planète le 31 octobre, que les Héraultais débutent la petite coupe d’Europe chez les Londoniens des Harlequins.

Comme ce stade, qui n’est qu’un voisin du temple du rugby, tout est en modèle réduit dans le Challenge Cup. Tout, sauf l’appétit de Montpellier.

Le mois du blanc

Jake White a mis ses cadres au repos à Toulon (avec la raclée 52-8 qui s’en est suivie), avec une idée derrière la tête : « Nous n’avons pas la profondeur d’effectif pour jouer sur les deux tableaux ». Et visiblement l’entraîneur sud-africain a fait son choix entre les deux matchs puisque c’est une équipe de titulaires qui jouera à Londres.

La faim de Montpellier gargouille dans le ventre de François Trinh-Duc. « Nous allons jouer cette compétition pour la gagner. », affirlme l’ouvreur qui est de retour après avoir raté les trois derniers matchs pour une entorse acromio-claviculaire. Sans lui, Montpellier a battu Clermont mais reste sur deux revers consécutifs en Top 14.

Quant aux absents, ils le sont pour de bonnes raisons : c’est visiblement la saison du blanc dans l’hémisphère sud. Bismark du Plessis se marie en Afrique du sud, avec son frère Jannie comme témoin. Leur homonyme Jacques Du Plessis passe également l’anneau alors que l’Australie Nic White marie sa sœur. Tous leurs vœux de bonheurs accompagneront Montpellier pendant ce temps…