Il fait partie du quotidien des Montpelliérains, depuis deux ans. Le chantier du doublement de l’A9, mené par ASF (Autoroute du Sud de la France), atteint cet automne son pic d’activité.

Environ 1.500 personnes s’affairent simultanément sur le plus grand chantier autoroutier de France qui doit permettre, à l’horizon 2017, de décongestionner les entrées de Montpellier.

Ni en avance, ni en retard

Le tronçon actuel de l’A9 actuel, qui accueille 100.000 véhicules par jour (jusqu’à 170.000 l’été), sera requalifié en boulevard périphérique. Les travaux servent à la création de la future autoroute. « Nous ne sommes ni en avance, ni en retard, nous sommes sur le fil, ce qui est déjà pas mal pour un chantier de cette envergure », salue Salvador Nunez, directeur d’exploitation de Vinci Autoroutes.

Ce chantier est un souffle d’air pour l’économie et l’emploi local. « Au total, 89.841 heures d’insertion ont été réalisées, c’est 68 % de l’objectif initial à mi-chantier », savoure Valérie Issert, directrice territoriale de Pôle emploi. Plus de 1.300 contrats d’insertion ont été signés. « Ce chantier est l’un des plus gros pourvoyeurs d’emploi de la région. Nous nous sommes attachés à favoriser l’emploi local. Aujourd’hui encore, des recrutements sont en cours ».

Plus de la moitié des personnes recrutées en contrat d’insertion étaient des chômeurs longue durée, 20 % des postes sont occupés par des jeunes de moins de 26 ans bénéficiaires des minima sociaux. Un quart d’entre eux est issu des quartiers prioritaires de la ville.