NATATIONMontpellier: Philippe Lucas au Muc, les raisons du transfert de l'année

Montpellier: Philippe Lucas au Muc-natation, les raisons du transfert de l'année

NATATIONL'ancien mentor de Laure Manaudou va s'engager dans la semaine à Montpellier...
Jérôme Diesnis

Jérôme Diesnis

C’est le transfert du week-end. Philippe Lucas va s’engager dans les prochains jours avec le club de natation de Montpellier (Muc). L’entraîneur à la gouaille célèbre vient tenter de redynamiser une structure tombée dans la hiérarchie française, de la huitième place au classement des clubs en 2013, aujourd’hui au-delà de la trentième.

Il y a deux ans, l’université – qui en avait la propriété - a fermé la piscine historique du club de la Motte Rouge, faute de pouvoir en assurer l’entretien. Ce qui a entraîné dans la foulée une saignée de ses effectifs, tombés de 1.700 à 1.200 (1.300 à cette rentrée). « Il faut rebâtir, reconstruire. Jusqu’à présent, aucun nageur n’était payé, on a un peu laissé passer le train. Nous devons revoir notre copie, détaille le président Philippe Jamet. Mais les nageurs ne viennent que s’ils ont confiance dans un grand entraîneur. »

Le projet d’une olympiade

Sur la liste des techniciens disponibles, figurait Philippe Lucas. L’ancien pygmalion de Laure Manaudou était libre au 1er septembre. Il s’est engagé pour quatre ans. « Son arrivée doit nous permettre d’attirer des nageurs de haut niveau, ainsi que des partenaires privés intéressés par son aura médiatique », reprend le président du Muc-natation.

A la fin des années 80, Montpellier avait fait signer l’entraîneur Pantcho Gyourov et sa nageuse bulgare Tanya Dangalakova, championne olympique du 100 m brasse en 1988 à Séoul. Ce fut le début de l’âge d’or pour le club montpelliérain.