Deux communes de l’Hérault, toutes deux en bordure de Montpellier, sont appelées à retourner aux urnes ce dimanche. A Palavas, comme à Pignan, le Conseil d’Etat a invalidé l’élection des maires sortants,

Christian Jeanjean (UMP) d’un côté, Michelle Cassar (SE) de l’autre avaient été réélus, le premier d’extrême justesse, la seconde après l’invalidation de la liste de son principal opposant (encadré). Les électeurs sont donc rappelés à voter. Ce qui, pour Christian Jeanjean, n’a rien de surprenant: «Avec neuf voix d’écart, je savais qu’un recours serait déposé. J’ai expliqué aux Palavasiens que je n’étais pour rien dans l’erreur de décompte entre les signatures et les urnes. Avec si peu d’écart, c’était inévitable».

Intimement lié à Montpellier

La station balnéaire a le choix entre quatre listes. Mais c’est un duel entre le maire sortant (72 ans, élu depuis 1989) et Mathieu Soliveres (SE, 26 ans) qui devrait animer cette élection. «Il faut protéger le cadre exceptionnel de ce village, notamment des inondations», souligne le second, directeur juridique. Il veut également «développer le tourisme hors saison, notamment le tourisme d’affaire» ou encore «faciliiter l’accession à la propriété aux enfants de Palavas».

Tous deux souhaitent une ligne de bus directe depuis Montpellier, Soliveres depuis la gare routière, Jeanjean du rond point des Près d’Arènes (là où trône le petit train de Palavas). Le sortant entend «garder le côté populaire et accueillant de la ville» et faire de Palavas «un endroit où l’on peut se reposer et se soigner avec des établissements de pointe, tout en aménageant un parcours de santé de 7 km avec des engins de musculation».

Dans cette ville historiquement liée à la métropole, même si elle n’en fait pas partie, ce premier tour des élections sera suivie avec intérêt.