Loin d'avoir le même dynamisme que la musique électro, la scène rock de Montpellier veut sortir de l'inertie où elle est plongée depuis des années. « On n'entend jamais parler de ce qui se passe ici, au contraire de Rennes, Nantes ou Nice », évoque Pascal, le chanteur de DeStijl.

A son initiative, huit groupes indie rock ont fait le pari de se regrouper dans une association, Montpellier City Rock. La sortie d'une compilation avec deux morceaux de chaque groupe, et le concert ce mercredi au Rockstore (lire encadré) marquent les début de cette association.

« Créer de gros plateaux »

« Derrière, il y a la volonté de mutualiser les contacts, la communication, les moyens », reprend Pascal Destijl, un peu comme un label indépendant. Avec la mise en place d'un catalogue, dans lequel piocheraient des programmateurs. Forte de 450 groupes sur la ville, la pop rock a l'occasion de trouver un nouveau souffle avec ces groupes pros ou semi-pros. « L'étape suivante serait de créer un festival, monter de gros plateaux qui permettraient de faire découvrir les groupes émergents de la scène montpelliéraine », souligne Raphaël, des Caregivers. Ça commence ce mercredi au Rockstore.