Les associations mobilisées pour conserver la ligne 5
Tramway Elle devait assurer une desserte de Lavérune à Prades-le-LezJérôme Diesnis
La ligne 5 du tramway verra-t-elle le jour ? Prévue par l'équipe de Jean-Pierre Moure (PS), mais repoussée par son successeur à la tête de l'agglomération, Philippe Saurel (DVG), elle est retournée à l'état de projet. « Et heureusement, car avec l'abandon de l'écotaxe et des 36 millions d'euros [sur un coût total de 350 millions] que l'Etat devait nous verser, il n'y a plus un sou », souligne le président de l'agglomération.
« Elle n'est pas enterrée »
Son financement est au cœur du problème. « La ligne 5 n'est pas enterrée, ni l'idée du territoire qu'elle devait desservir, mais elle est repoussée, reprend Philippe Saurel. Faudra-t-il une seule ligne de tramway ou une série de moyens de transports élaborés pour remplir le même service ? »
Les associations de quartier espèrent toujours la ligne 5. En attendant de former un collectif, ils multiplient les réunions publiques (encadré). « Nous sommes sensibles à l'argument financier, évoquent les présidents Christophe Tardy (CléRondeGamb) et Eliane Urtado (Pavé). Mais l'avenue Clémenceau est en déshérance. Pendant des années, on nous a dit que le tramway changerait tout. On a perdu beaucoup de temps. »
A Lavérune, comme dans des quartiers à forte densité démographique (Ovalie, Paul-Valéry, la Chamberte), la mobilisation grossit. « Nous non plus ne voulons pas d'un passage parc Montcalm, mais des trajets alternatifs permettraient un meilleure équilibre des territoires dans l'agglomération », note ChristopheTardy