Deux tribus et une soirée spéciale au Rockstore

Deux tribus et une soirée spéciale au Rockstore

Musique Babylon Circus est en concert samedi, avec le groupe Aywa
Adil Smaali (à g.) et Manu Nectoux.
Adil Smaali (à g.) et Manu Nectoux. - Jérôme Diesnis / Maxele Presse
Jérôme Diesnis

Jérôme Diesnis


Voilà une anomalie qui va prendre fin samedi, au Rockstore. Depuis quatre ans que Manu Nectoux s'est installé à Montpellier, Babylon Circus n'a plus fait escale à Montpellier. « Elle est importante cette date, explique le chanteur de la troupe (avec David Baruchel). C'est un berceau artistique que j'ai mis un peu de temps à m'imprégner. J'ai d'abord vu son côté superficiel, avant de faire de belles rencontres. »



« Influences multiples »



Parmi elles, celle d'Adil Smaali, chanteur et guitariste, fondateur d'Aywa installé depuis huit ans à Montpellier. La rencontre de ces deux musiciens annonce un concert exceptionnel, entre le rock teinté de reggae et de ska du groupe aux 1 500 concerts à travers le monde, et l'énergie d'Aywa, aux effluves européennes et maghrébines. « C'est notre gros point commun. On aime le partage avec le public, la fête, les influences multiples », précise Adil.

Deux tribus sur scènes qui raffolent de l'improvisation. Aywa fera la première partie de Babylon Circus, mais pas seulement. « C'est une soirée spéciale, reprend Manu. On va faire des mélanges pour des surprises », mais aussi reprendre des morceaux qui ont fait la renommée du groupe né en banlieue de Lyon, il y a 18 ans et se pencher sur le dernier né, Never Stop, sorti en août (encadré).

Un album précieux : pour la première fois, cette tribu constamment entre scène et route s'est posée pendant six mois. Pour mieux repartir.

■ Never stop

Pour le chanteur Manu, le 6e album de Babylon Circus est « marqué par le thème de la transition : celle de la vie à la mort, des séparations, des naissances... Un album où l'on amis des choses très intimes »