Un vent de hip-hop souffle sur la capitale héraultaise, jusqu'à la fin de la semaine. Quatre-vingt danseurs, venus des quatre coins du monde, foulent le sol montpelliérain, à l'occasion de la première édition du Breakin'World Series. Avec, en point d'orgue, la grande finale, samedi (19 h), au Zénith. « Avec le départ du Battle of the year vers l'Allemagne, après avoir passé plusieurs années à Montpellier, notre volonté était de garder un événement d'ampleur internationale sur la culture breakdance, confie Thomas, de l'association Attitude, qui supervise le Breakin'World. Nous allons tenter d'exporter ce festival dans les grandes villes du monde. »

Ce samedi, chacune des huit équipes va s'affronter au cours de battles d'une quinzaine de minutes, orchestrées par des DJ. Nouveauté : les « crews » ont jusqu'à la finale pour concevoir un clip vidéo pour se présenter, qui sera diffusé au Zénith, juste avant leurs prestations. Ce petit film de quelques minutes doit être tourné dans les rues de Montpellier, « histoire de faire découvrir aux danseurs les lieux où l'on peut danser dans cette ville, confie Thomas de l'association Attitude. La vidéo est aujourd'hui de plus en plus présente dans la danse, avec le Web. »

Des guides pour les équipes

Chaque équipe est accompagnée par un danseur « guide », qui conseille les artistes durant leur tournage. « Notre rôle est de leur indiquer les meilleurs lieux où se filmer, souligne Kenji, danseur et chorégraphe montpelliérain de 29 ans, qui assiste l'équipe hollandaise The Ruggeds. La place de la Comédie, par exemple, c'est le rendez-vous de la street dance. Elle permet d'échanger avec les passants. » Montpellier est la capitale du breakdance, jusqu'à la fin de la semaine.