Des emplois à la pelle

Des emplois à la pelle

travaux Les chantiers vont fleurir sur quatre ans dans l'agglomération
Jérôme Diesnis

Jérôme Diesnis


A l'automne et jusqu'en 2017, Montpellier sera le théâtre de grands travaux. Leur conjonction laissent espérer un appel d'air dans la métropole la plus touchée par le chômage en France.

Les chantiers concernés. Il y en a 4 principalement : le doublement de l'A9 (25 km pour la création d'un boulevard urbain), le CNM (contournement ferroviaire de Nîmes et Montpellier de 80 km), la création de la ligne 5 et l'extension de la ligne 1 du tramway, l'édification de la gare TGV Sud de France. Soit 5 milliards d'euros de chantiers.

Les retombées en termes d'emplois. « Elles sont encore difficile à quantifier, note Agnès Romarin, du Pôle emploi. Il y aura des emplois directs et indirects et beaucoup de préservations de postes très menacés. » Jean-Pierre Moure, patron de l'agglomération, estime « à 8 000 le nombre d'emplois mobilisables sur quatre ans ». Le GIE Oc'Via (CNM) envisage « une mobilisation globale de 1 500 collaborateurs, dont 1 000 ouvriers dont 30 à 40% recrutés en local », souligne le DRH Yann Chapelle. Sans compter les sous-traitants.

Les locaux favorisés. ASF et Oc'Via ont signé des conventions avec l'agglomération et les fédérations. «Ils se sont engagés à confier 20% du montant des travaux à des PME et artisans (autrement dit des locaux) et 7% des heures travaillées au titre de l'insertion », précise Jean-Pierre Moure.

Les métiers concernés. « Dans un premier temps, il s'agira du gros œuvre », note Agnès Romarin : conducteurs d'engins, conducteurs de travaux ou manoeuvres. Les contrats toucheront ensuite à l'aménagement des espaces.

La coordination. Pilotée par l'agglo, une cellule sera mise en place au mas de Brousses le 1er octobre, jusqu'en juin 2018. Elle doit répondre aux besoins des entreprises et proposer des candidats éligibles à l'insertion. Les demandeurs d'emploi peuvent envoyer leurs CV par courrier ou mail.