La direction de Sanofi avait été contrainte par la cour d'appel de Paris de proposer un nouveau projet de réorganisation, le 11 mars. Le nouveau plan sera présenté mardi auprès du comité central d'entreprise. Selon les syndicats, il n'est pas bon pour le site de Montpellier qui perdrait 250 de ses 1 064 salariés « entre suppressions nettes d'emploi, départs en préretraite et mutations vers Lyon et la région parisienne », souligne Christophe Roque, de la CGE-CGC. Sans compter l'impact sur les fournisseurs. Comme dans le premier plan, la recherche est amenée à disparaître de Montpellier. Le développement est moins touché, contrairement aux fonctions supports (achats, informatique, finance). « Et tout ceci dans le silence assourdissant des collectivités territoriales », peste Christophe Roque.