Ils sont âgés de 13 ou 14 ans, passionnés ou simplement curieux. Autour des hangars de l'aéroclub de l'Hérault ou celui de Montpellier, ces quatre jeunes, comme 450 autres élèves de l'académie, aspirent à obtenir le BIA (Brevet d'initiation aéronautique), dispensé par l'Education nationale (lire ci-contre). « Ce diplôme de culture générale n'est pas professionnalisant, éclaire Laurent Lespiac, adjoint à la déléguée académique à la formation aéronautique. Mais il est très apprécié des entreprises ou des armées qui apprécient leur connaissance de base. »

Piloter un avion en juin

Pour Pierre, du collège Joffre, passionné depuis tout petit, la démarche était évidente « pour devenir pilote ou intégrer ce milieu ». Bilal, du collège des Aigurelles, s'est inscrit pour apprendre la mécanique, sa passion : « j'aurai davantage de chance de devenir ingénieur aéronautique », explique-t-il. Pauline, elle, est là « par curiosité ». A raison de trois heures théoriques hebdomadaires et cinq passage sur le tarmac jusqu'en mai, ils simulent des vols, appréhendent l'avion, son histoire, sa mécanique. Avant, pour les récipiendaires, d'en prendre les commandes, en juin. Depuis 1992, ils sont 15 à avoir ont obtenu les félicitations du jury. Leur récompense  : une initiation à la voltige aérienne. Un vrai rêve de gosse. ■