touché couléLa Marine française détruit deux drones en mer Rouge

Houthis en mer Rouge : La Marine française détruit deux drones provenant du Yémen

touché couléDes frégates de la Marine française ont détruit deux drones en mer Rouge dans la nuit de lundi à mardi après « avoir détecté des attaques multiples de drones »
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

La Marine française en action. Des frégates tricolores ont détruit deux drones en mer Rouge dans la nuit de lundi à mardi après « avoir détecté des attaques multiples de drones provenant du Yémen », selon le ministère des Armées. « Ces actions contribuent à la sûreté maritime du canal de Suez jusqu’au détroit d’Ormuz », ajoute le communiqué du ministère, au lendemain de l’annonce par l’Union européenne du lancement de sa propre mission de protection de la navigation dans la région.

Les rebelles houthis, qui contrôlent de vastes régions du Yémen, mènent depuis novembre des attaques contre des navires dans la région. Ils affirment agir en solidarité avec les Palestiniens dans la bande de Gaza. La France a déployé dans la région la frégate multimissions (FREMM) Alsace le 20 janvier dernier, qui a rejoint la FREMM Languedoc, arrivée le 8 décembre 2023, selon le ministère.

Le 10 décembre, la Languedoc avait dû procéder à des tirs de missiles antiaériens Aster 15 pour abattre deux drones qui se dirigeaient droit sur elle. Un tel tir de missiles sol-air en autodéfense constituait une première pour la Marine française.

Force multinationale

Face aux attaques houthies, les Etats-Unis ont mis en place en décembre une force multinationale de protection maritime en mer Rouge, baptisée « Prosperity Guardian », tandis que l’Union européenne a annoncé lundi le lancement officiel d’une mission similaire, prévue pour un an et éventuellement renouvelable.

Elle pourra faire feu pour défendre les navires marchands ou se défendre elle-même, mais ne pourra pas viser des objectifs à terre contre des positions des rebelles houthis au Yémen, selon des diplomates. Plusieurs pays ont fait part de leur intention d’y participer, notamment la Belgique, l’Italie, l’Allemagne ou la France. L’Espagne a indiqué qu’elle n’y participerait pas.