Guerre en Ukraine : Les Etats-Unis se retirent du groupe d’enquête sur les crimes de guerre russes

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La Russie a perdu plus de 4.000 chars depuis le début de la guerre en Ukraine en 2022, a annoncé le plus haut gradé américain en Europe lors d’une audition devant le Sénat à Washington. « Les Russes ont perdu plus de 4.000 chars, soit presque l’équivalent des réserves américaines », a déclaré le général Christopher Cavoli, commandant des forces américaines en Europe, devant une commission du Sénat. « L’ampleur de ce conflit est juste impressionnante », a-t-il ajouté.

Les Etats-Unis se sont retirés d’un groupe international chargé de recueillir des preuves d’éventuels crimes de guerre russes en Ukraine, a indiqué jeudi le directeur de l’institution qui l’héberge.

Le Centre international chargé des poursuites pour le crime d’agression contre l’Ukraine (ICPA) réunit des enquêteurs de plusieurs pays européens et des Etats-Unis, sous l’égide de l’organe judiciaire de l’UE, Eurojust.

Le président d’Eurojust, Michael Schmid, a déclaré à la presse à La Haye : « Il y a quelques semaines, ils [les Etats-Unis] ont annoncé qu’ils se retiraient […] malheureusement en raison d’un changement de priorités au sein de leur ministère de la Justice ».

« Nous le regrettons bien sûr, mais en même temps, nous continuons évidemment à travailler avec les participants » qui font encore partie du groupe, a ajouté Michael Schmid.

En janvier de cette année, l’ICPA avait recueilli environ 3.700 éléments de preuve provenant de seize pays et destinés à être utilisés dans d’éventuelles inculpations pour crimes de guerre contre des Russes dans le cadre de la guerre en Ukraine.

Les Etats-Unis ont soutenu le groupe financièrement et en fournissant des preuves pour sa base de données. Ils ont notamment versé un million de dollars en novembre 2023.

La Pologne consacrera environ cinq pour cent de son Produit intérieur brut (PIB) aux dépenses militaires l’an prochain, contre 4,7 % cette année, a indiqué jeudi son ministre de la Défense.

La Pologne, qui est un soutien ferme de l’Ukraine voisine attaquée par la Russie, et qui partage ses frontières aussi avec la Russie et le Biélorussie, est le membre de l’Otan qui consacre la plus grande part de son budget à la défense.

Pour rappel, en visite Bruxelles ce jeudi, le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, a assuré que les Etats-Unis allaient « rester » dans l’Otan et confirmé qu’ils s’attendaient à ce que tous les pays de l’Otan augmentent nettement leurs dépenses militaires, en y consacrant au moins 5 % de PIB.

Un tribunal russe de la région de Volgograd a annoncé jeudi avoir condamné à quatorze ans de colonie pénitentiaire un jeune homme accusé d’un sabotage ferroviaire, qui aurait été commis pour aider les « services spéciaux de l’Ukraine ».

Stanislav Iltchouk, qui était « en désaccord » avec la politique du Kremlin et l’assaut d’ampleur contre l’Ukraine, avait entamé l’an dernier une correspondance avec un représentant des « services spéciaux de l’Ukraine » (SBU), d’après le communiqué. Il leur avait proposé « son aide », contre rémunération, assure le tribunal. Selon les autorités russes, il aurait mis le feu à un boîtier métallique utilisé par les chemins de fer. Et, toujours d’après le tribunal, il a plaidé coupable.

Les autorités russes multiplient depuis l’offensive des forces de Moscou en Ukraine les arrestations pour « espionnage », « trahison », « sabotage », « extrémisme », « discrédit de l’armée », avec souvent de très lourdes peines de prison à la clé.

Marco Rubio a également confirmé que les Etats-Unis s'attendaient à ce que tous les pays de l'Otan augmentent drastiquement leurs dépenses militaires, en y consacrant au moins 5% de leur Produit intérieur brut (PIB).

Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a dénoncé jeudi l'« hystérie » entourant un éventuel désengagement américain en Europe, assurant que les Etats-Unis allaient « rester » dans l'Otan.

« Le président Trump a clairement indiqué qu'il soutenait l'Otan. Nous allons rester dans l'Otan », a-t-il affirmé à son arrivée à Bruxelles au siège de l'Alliance, dénonçant l' « hystérie » d'une partie de la presse mondiale et américaine sur cette question.

Les Etats-Unis ne prévoient pas de se retirer « soudainement » du continent européen, et restent totalement engagés au sein de l'Alliance atlantique, a assuré jeudi le secrétaire général de l'Otan, Mark Rutte.

« Il n'est pas prévu qu'ils réduisent soudainement leur présence en Europe », a-t-il affirmé devant la presse, peu avant le début d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Otan à Bruxelles.

L'envoyé spécial du président russe Vladimir Poutine pour les investissements et la coopération économique, Kirill Dmitriev, a annoncé qu'il tiendrait ce jeudi « des réunions » à Washington avec des représentants américains, en plein rapprochement bilatéral entre la Russie et les Etats-Unis.

« Les 2 et 3 avril (...), je dois tenir des réunions à Washington avec des représentants de l'administration du président Donald Trump », a indiqué Kirill Dmitriev sur Telegram. Une telle visite est la première pour un haut responsable russe à Washington depuis le début de l'offensive russe contre l'Ukraine en février 2022.

Une perquisition était en cours jeudi matin chez le père de Leonid Volkov, l'ex-bras droit du défunt opposant russe Alexeï Navalny, a annoncé Leonid Volkov dans une vidéo publiée sur Telegram, dénonçant « une vengeance » politique.

« Des agents du FSB (services russes de sécurité) sont venus ce matin » au domicile de ses parents à Ekaterinbourg, dans l'Oural, a indiqué Leonid Volkov, « et ils sont en train de leur saisir du matériel technique ».

Classé « agent de l'étranger » en Russie, Leonid Volkov, ancien proche collaborateur d'Alexeï Navalny, réside actuellement en exil en Lituanie. Selon lui, cette perquisition est liée à des soupçons visant son père, Mikhaïl Volkov, suspecté d'avoir fait des « dons à la Fondation anti-corruption », créée par Alexeï Navalny et interdite en Russie pour « extrémisme ».

Le Premier ministre polonais Donald Tusk a dénoncé mercredi une cyberattaque contre son parti, qu'il a attribuée à une « ingérence étrangère » à l'approche de l'élection présidentielle du 18 mai.

« Une cyberattaque a ciblé le système informatique » de cette formation politique, Plateforme civique, a déclaré Donald Tusk sur X. « L'ingérence étrangère dans les élections a commencé », a-t-il poursuivi, ajoutant que « les services de sécurité désignent une piste à l'est ».

Les autorités polonaises, alliées fidèles de l'Ukraine voisine, ont averti ces derniers mois que Moscou pourrait chercher à s'immiscer dans le scrutin du mois prochain en recourant à des cyberattaques et de la désinformation. La Pologne a souvent accusé la Russie d'avoir mené des attaques hybrides et d'avoir orchestré des sabotages sur son propre territoire.

Les pays européens de l’Otan, malmenés par la nouvelle administration Trump, espèrent être rassurés sur l’engagement américain en Europe, à l’occasion de la première visite du secrétaire d’Etat Marco Rubio ces jeudi et vendredi au siège de l’Alliance à Bruxelles. Le rapprochement spectaculaire de Washington avec Moscou inquiète les Européens alliés de Kiev. L’Europe redoute un accord scellé dans le dos de l’Ukraine et contraire à ses intérêts en matière de sécurité du continent, et à ceux de l’Otan elle-même.

Au moins quatre personnes ont été tuées et 14 autres blessées mercredi dans une attaque de missile russe sur la ville de Kryvyï Rig, dans le centre de l’Ukraine, ont annoncé les autorités locales.

Parmi les blessés « se trouvent deux enfants, un garçon de 8 ans et une fille de 6 ans. Le garçon est dans un état grave », a indiqué sur Telegram le bureau du procureur général ukrainien. Selon Oleksandre Vilkoul, à la tête de l’administration militaire de Kryvyï Rig, cette attaque a été menée à l’aide d’un missile balistique et a endommagé notamment des immeubles d’habitation.

Bonjour à toutes et à tous. Comme chaque jour, la rédaction de 20 Minutes est mobilisée pour vous donner l’ensemble des informations sur le conflit entre Kiev et Moscou.

Ce jeudi, mais aussi vendredi, les diplomates vont avoir les yeux tournés vers Bruxelles. Le secrétaire d’Etat américain doit y rencontrer ses alliés européens de l’Otan. Ceux-ci attendent des explications de la stratégie américaine vis-à-vis de l’Ukraine et surtout de la Russie.

La Russie a perdu plus de 4.000 chars depuis le début de la guerre en Ukraine en 2022, a annoncé le plus haut gradé américain en Europe lors d’une audition devant le Sénat à Washington. « Les Russes ont perdu plus de 4.000 chars, soit presque l’équivalent des réserves américaines », a déclaré le général Christopher Cavoli, commandant des forces américaines en Europe, devant une commission du Sénat. « L’ampleur de ce conflit est juste impressionnante », a-t-il ajouté.

Les Etats-Unis se sont retirés d’un groupe international chargé de recueillir des preuves d’éventuels crimes de guerre russes en Ukraine, a indiqué jeudi le directeur de l’institution qui l’héberge.

Le Centre international chargé des poursuites pour le crime d’agression contre l’Ukraine (ICPA) réunit des enquêteurs de plusieurs pays européens et des Etats-Unis, sous l’égide de l’organe judiciaire de l’UE, Eurojust.

Le président d’Eurojust, Michael Schmid, a déclaré à la presse à La Haye : « Il y a quelques semaines, ils [les Etats-Unis] ont annoncé qu’ils se retiraient […] malheureusement en raison d’un changement de priorités au sein de leur ministère de la Justice ».

« Nous le regrettons bien sûr, mais en même temps, nous continuons évidemment à travailler avec les participants » qui font encore partie du groupe, a ajouté Michael Schmid.

En janvier de cette année, l’ICPA avait recueilli environ 3.700 éléments de preuve provenant de seize pays et destinés à être utilisés dans d’éventuelles inculpations pour crimes de guerre contre des Russes dans le cadre de la guerre en Ukraine.

Les Etats-Unis ont soutenu le groupe financièrement et en fournissant des preuves pour sa base de données. Ils ont notamment versé un million de dollars en novembre 2023.

La Pologne consacrera environ cinq pour cent de son Produit intérieur brut (PIB) aux dépenses militaires l’an prochain, contre 4,7 % cette année, a indiqué jeudi son ministre de la Défense.

La Pologne, qui est un soutien ferme de l’Ukraine voisine attaquée par la Russie, et qui partage ses frontières aussi avec la Russie et le Biélorussie, est le membre de l’Otan qui consacre la plus grande part de son budget à la défense.

Pour rappel, en visite Bruxelles ce jeudi, le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, a assuré que les Etats-Unis allaient « rester » dans l’Otan et confirmé qu’ils s’attendaient à ce que tous les pays de l’Otan augmentent nettement leurs dépenses militaires, en y consacrant au moins 5 % de PIB.

Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a dénoncé jeudi l'« hystérie » entourant un éventuel désengagement américain en Europe, assurant que les Etats-Unis allaient « rester » dans l'Otan.

« Le président Trump a clairement indiqué qu'il soutenait l'Otan. Nous allons rester dans l'Otan », a-t-il affirmé à son arrivée à Bruxelles au siège de l'Alliance, dénonçant l' « hystérie » d'une partie de la presse mondiale et américaine sur cette question.

L'envoyé spécial du président russe Vladimir Poutine pour les investissements et la coopération économique, Kirill Dmitriev, a annoncé qu'il tiendrait ce jeudi « des réunions » à Washington avec des représentants américains, en plein rapprochement bilatéral entre la Russie et les Etats-Unis.

« Les 2 et 3 avril (...), je dois tenir des réunions à Washington avec des représentants de l'administration du président Donald Trump », a indiqué Kirill Dmitriev sur Telegram. Une telle visite est la première pour un haut responsable russe à Washington depuis le début de l'offensive russe contre l'Ukraine en février 2022.

Les pays européens de l’Otan, malmenés par la nouvelle administration Trump, espèrent être rassurés sur l’engagement américain en Europe, à l’occasion de la première visite du secrétaire d’Etat Marco Rubio ces jeudi et vendredi au siège de l’Alliance à Bruxelles. Le rapprochement spectaculaire de Washington avec Moscou inquiète les Européens alliés de Kiev. L’Europe redoute un accord scellé dans le dos de l’Ukraine et contraire à ses intérêts en matière de sécurité du continent, et à ceux de l’Otan elle-même.