Guerre en Ukraine : L’Allemagne prête à envoyer des soldats en Ukraine pendant que la Russie avance à l’Est
Récap'•« 20 Minutes » fait le point pour vous tous les soirs sur l’avancée du conflit en Ukraine.R.L.D., X.R. avec AFP
L'essentiel
- La Russie a lancé son « opération militaire » en Ukraine le 24 février 2022. Tous les soirs, 20 Minutes vous propose son récap du conflit russo-ukrainien.
- Une déclaration marquante, un chiffre-clé, les tendances de fond… Voici les informations essentielles pour mieux comprendre une guerre d’une ampleur inédite sur le sol européen.
- Ce samedi, 1.060e jour de la guerre, la journée a été marquée par la prise de deux villages dans l’Est du pays par l’armée russe qui a également fait trois morts à Kiev après des bombardements.
Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Entre les déclarations fortes, les avancées sur le front et le bilan des combats, voici l’essentiel de ce samedi 18 janvier 2025, au 1.060e jour de la guerre.
L’info du jour
Le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, s’est dit ce samedi ouvert à l’envoi de soldats allemands en Ukraine si une zone démilitarisée y était instaurée pour garantir le respect d’un hypothétique cessez-le-feu avec la Russie. Dans un entretien au journal Süddeutsche Zeitung, Boris Pistorius s’est aussi positionné pour un budget de défense « plutôt » à hauteur de 3 % du PIB, alors que Donald Trump a exigé 5 % pour les membres de l’Otan.
La phrase du jour
« L'arrivée de Trump est une « opportunité » pour l'Union européenne »
Le retour au pouvoir de Donald Trump apportera de la « clarté » dans les relations entre Américains et Européens et offre à ces derniers l' « opportunité » d’accélérer leurs efforts communs, notamment militaires, a estimé ce samedi Friedrich Merz, favori pour devenir le prochain chancelier allemand.
« Trump est très prévisible : il pense ce qu’il dit et il fait ce qu’il dit », a estimé le chef des conservateurs de la CDU lors d’une conférence de presse clôturant un séminaire du Parti populaire européen (PPE) à Berlin.
Le chiffre du jour
3. Trois personnes ont été tuées dans une attaque russe à Kiev, a annoncé ce samedi le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. C’est une frappe avec des missiles balistiques, qualifiée d'« odieuse » par Kiev et de « représailles » par Moscou, qui a causé ces morts.
Un précédent bilan donné plus tôt par l’administration militaire de la capitale ukrainienne faisait état de quatre morts. Au moins trois autres personnes ont été blessées dans cette attaque, tandis qu’une autre frappe nocturne sur la ville méridionale de Zaporijjia a fait un mort et onze blessés, selon les autorités locales.
La tendance du jour
La Russie veut regarder les Etats-Unis droit dans les Yeux. Ce samedi, le Kremlin affirme que « l’opération militaire spéciale » en Ukraine est au fond un affrontement existentiel avec Washington et ses alliés, accusés de soutenir à Kiev un gouvernement présenté comme illégitime, néo-nazi et hostile à la Russie.
Des accusations balayées par Kiev et ses soutiens, qui estiment que le conflit est causé par la volonté du Kremlin de garder l’Ukraine sous son influence depuis la révolution pro-européenne du Maïdan en 2014, qui avait renversé un dirigeant prorusse.
Sur le front, Moscou a gagné lentement mais sûrement du terrain ces derniers mois, tandis que l’armée ukrainienne, épuisée, manque de moyens. Ce samedi, Moscou a annoncé avoir pris le contrôle de deux autres villages dans l’est de l’Ukraine, dernière avancée territoriale dans son offensive.
Tous deux situés dans la région de Donetsk, les villages de Vremivka et Petropavlivka ont été « libérés » par les forces russes selon le ministère de la Défense dans un communiqué publié sur la messagerie Telegram.