Guerre en Ukraine : L'Allemagne demande à la Russie de retirer ses troupes, Poutine reste ferme

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Guerre en Ukraine : L’Allemagne discute avec Poutine et Kiev se fâche, au 996e jour du conflit

L'Ukraine a dénoncé vendredi le premier entretien téléphonique en plus de deux ans entre le chancelier allemand Olaf Scholz et le président russe Vladimir Poutine, qu'elle estime être une « tentative d'apaisement » envers Moscou.

« Les conversations avec le dictateur russe n'apportent à elles seules aucune valeur ajoutée pour parvenir à une paix juste », a fustigé dans un communiqué le porte-parole de la diplomatie ukrainienne, Guéorguiï Tykhy, appelant plutôt à « des actions concrètes et fortes qui le contraindront à la paix, et non de la persuasion et des tentatives d'apaisement ».

Le Premier ministre polonais s'est félicité vendredi que le chancelier allemand Olaf Scholz ait dit au président russe Vladimir Poutine, lors d'un appel téléphonique, que rien ne pouvait être décidé au sujet de l'Ukraine sans la participation de ce pays déchiré par la guerre.

« J'ai reçu un appel téléphonique du chancelier Scholz qui m'a rendu compte de sa conversation avec V. Poutine. J'ai été heureux d'entendre que le chancelier avait non seulement condamné sans équivoque l'agression russe, mais qu'il avait aussi réitéré la position polonaise: rien sur l'Ukraine sans l'Ukraine », a écrit Donald Tusk sur le réseau social X.

Le président russe Vladimir Poutine et le chancelier allemand Olaf Scholz ont eu vendredi un échange « franc », « à l'initiative » de Berlin, sur le conflit en Ukraine, a indiqué le Kremlin dans un communiqué.

A cette occasion, Vladimir Poutine a dit vendredi au chancelier allemand qu'un accord de paix avec l'Ukraine devrait tenir compte des « nouvelles réalités territoriales », appelant ainsi à des concessions de Kiev sur les régions actuellement occupées par l'armée russe.

« De potentiels accords doivent tenir compte des intérêts de la Fédération de Russie concernant la sécurité, se fonder sur les nouvelles réalités territoriales et, surtout, s'attaquer aux causes profondes du conflit », selon un communiqué du Kremlin résumant les propos de Vladimir Poutine lors de cet entretien téléphonique avec Olaf Scholz, le premier depuis deux ans.

Le chancelier allemand Olaf Scholz a exhorté Vladimir Poutine à retirer ses troupes d'Ukraine et à négocier avec Kiev, lors de son premier entretien téléphonique avec le président russe depuis deux ans, selon un communiqué vendredi du gouvernement allemand.

Le chancelier a demandé à la Russie de faire preuve de « volonté d'entamer des négociations avec l'Ukraine en vue d'une paix juste et durable » et a souligné « l'engagement indéfectible de l'UE à l'égard de l'Ukraine », ajoute la chancellerie qui précise qu'Olaf Scholz s'était au préalable entretenu avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

L'Ukraine a annoncé vendredi l'arrestation d'un officier, commandant une unité des forces spéciales du pays, accusé d'avoir transmis à la Russie des informations sur des opérations militaires secrètes de Kiev.

Le suspect, un lieutenant-colonel, avait été recruté par la Russie avant le début de son invasion de l'Ukraine lancée en 2022, puis « activé » au printemps dernier par un agent du renseignement militaire russe (GRU) via ses connaissances en Russie, ont affirmé dans un communiqué le service de sécurité ukrainien (SBU).

Depuis le début de cette guerre, Kiev et Moscou ont tous les deux annoncés à plusieurs reprises avoir arrêté des compatriotes accusés d'espionner pour l'autre camp. Mais l'arrestation d'un commandant militaire ayant accès à des informations secrètes sur des opérations spéciales est beaucoup plus rare.

L'homme, arrêté « ces derniers jours » selon une précision du SBU à l'AFP, a été accusé de « haute trahison » et risque la réclusion à perpétuité, ont indiqué les services ukrainiens de renseignement, ajoutant avoir saisi chez lui des moyens électroniques de communication « clandestine ».

Un adolescent russe de 16 ans, soupçonné d’agir « sur instructions des services de renseignement ukrainiens » a été arrêté dans la région de Kirov (centre de la Russie), a indiqué le Comité d’enquête russe dans un communiqué.

L’arrestation est survenue alors qu’en échange d'« une récompense monétaire, il allait mettre le feu à deux armoires de signalisation, de centralisation et de blocage automatique des voies principales » sur les voies du Transsibérien, selon le comité. « Lors de son arrestation, ont été découverts du matériel destiné à la fabrication d’engins explosifs artisanaux » ainsi que « des échanges par messagerie avec des agents des services de renseignement ukrainiens », ajoute le communiqué.

Partisan d’une politique étrangère non interventionniste, Donald Trump a promis, lors d’une réception festive dans sa résidence de Mar-a-Lago, de « travailler sur le Proche-Orient et (de) travailler très dur sur la Russie et l’Ukraine ». Car « cela doit s’arrêter », a-t-il ajouté.

L’actuel chef de la diplomatie américaine, le démocrate Antony Blinken, devrait avoir « dans les semaines à venir des échanges adéquats » avec son successeur désigné mercredi, Marco Rubio, concernant la transition, selon le porte-parole du département. Le sénateur républicain de Floride de 53 ans, réputé pour ses prises de position hostiles à la Chine et à l’Iran, sera « un défenseur ardent de notre nation, un véritable ami pour nos alliés et un guerrier intrépide qui ne reculera jamais face à nos adversaires », a vanté Donald Trump.

Au moment où son pays est accusé d’envoyer des soldats et des armes en Russie, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a ordonné de donner la priorité à la « production massive » de drones explosifs, a rapporté vendredi un média d’Etat. Le dictateur a également assisté jeudi à un test de performance de ce type d’engins dans une usine, selon l’agence de presse nord-coréenne KCNA.

Ces drones porteurs d’explosifs sont conçus pour s’écraser délibérément sur des cibles ennemies, agissant comme des missiles guidés. Des experts estiment que ces drones peuvent être issus du renforcement de l’alliance du pays avec la Russie.

Moscou et Pyongyang, alliés communistes tout au long de la guerre froide, se sont en effet considérablement rapprochés depuis le début de l’offensive russe en Ukraine.

Une attaque aérienne russe « massive » survenue dans la nuit a tué au moins une personne à Odessa, dans le sud de l’Ukraine. « Odessa a une fois encore subi une attaque ennemie massive […] Selon des données préliminaires, une personne est morte » et dix autres ont été blessées, parmi lesquelles deux enfants, ont indiqué les services d’urgence ukrainiens sur Telegram. Des clichés diffusés par les services d’urgence montrent des secouristes tentant d’éteindre l’incendie d’un bâtiment de trois étages et prenant en charge une dame âgée.

La personne décédée est « une femme de 35 ans qui dormait près d’une fenêtre », d’après une publication du maire de cet important port de la mer Noire, Guennadiï Troukhanov, sur le même réseau social. Selon le gouverneur régional, Oleg Kiper, « un immeuble d’appartement dans le centre d’Odessa a été détruit, des appartements ont pris feu, des tours et une trentaine de véhicules ont été endommagés » par l’attaque.

L’Union européenne a en effet annoncé avoir, pour la première fois, financé l’achat conjoint d’armes par les Vingt-Sept, dont la plupart en faveur de l’Ukraine. « C’est la première fois que nous utilisons le budget de l’UE pour soutenir les Etats membres dans l’achat conjoint » d’armes, a souligné la vice-présidente de la Commission européenne Margrethe Vestager.

La ligne budgétaire est de 300 millions d’euros pour aider une vingtaine d’Etats membres à acheter des équipements en matière de défense anti-aérienne, de véhicules blindés et de munitions, dont la plupart iront à l’Ukraine, selon le texte.

Comme chaque jour, la rédaction de 20 Minutes est mobilisée pour vous donner l’ensemble des informations sur le conflit. La guerre en Ukraine a été déclarée avec l'invasion du pays par la Russie dans la nuit du 23 au 24 février 2022 sur décision du président russe Vladimir Poutine. Ce vendredi, il s'agit déjà du 996e jour de conflit.

L'Ukraine a dénoncé vendredi le premier entretien téléphonique en plus de deux ans entre le chancelier allemand Olaf Scholz et le président russe Vladimir Poutine, qu'elle estime être une « tentative d'apaisement » envers Moscou.

« Les conversations avec le dictateur russe n'apportent à elles seules aucune valeur ajoutée pour parvenir à une paix juste », a fustigé dans un communiqué le porte-parole de la diplomatie ukrainienne, Guéorguiï Tykhy, appelant plutôt à « des actions concrètes et fortes qui le contraindront à la paix, et non de la persuasion et des tentatives d'apaisement ».

Le président russe Vladimir Poutine et le chancelier allemand Olaf Scholz ont eu vendredi un échange « franc », « à l'initiative » de Berlin, sur le conflit en Ukraine, a indiqué le Kremlin dans un communiqué.

A cette occasion, Vladimir Poutine a dit vendredi au chancelier allemand qu'un accord de paix avec l'Ukraine devrait tenir compte des « nouvelles réalités territoriales », appelant ainsi à des concessions de Kiev sur les régions actuellement occupées par l'armée russe.

« De potentiels accords doivent tenir compte des intérêts de la Fédération de Russie concernant la sécurité, se fonder sur les nouvelles réalités territoriales et, surtout, s'attaquer aux causes profondes du conflit », selon un communiqué du Kremlin résumant les propos de Vladimir Poutine lors de cet entretien téléphonique avec Olaf Scholz, le premier depuis deux ans.

Le chancelier allemand Olaf Scholz a exhorté Vladimir Poutine à retirer ses troupes d'Ukraine et à négocier avec Kiev, lors de son premier entretien téléphonique avec le président russe depuis deux ans, selon un communiqué vendredi du gouvernement allemand.

Le chancelier a demandé à la Russie de faire preuve de « volonté d'entamer des négociations avec l'Ukraine en vue d'une paix juste et durable » et a souligné « l'engagement indéfectible de l'UE à l'égard de l'Ukraine », ajoute la chancellerie qui précise qu'Olaf Scholz s'était au préalable entretenu avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Partisan d’une politique étrangère non interventionniste, Donald Trump a promis, lors d’une réception festive dans sa résidence de Mar-a-Lago, de « travailler sur le Proche-Orient et (de) travailler très dur sur la Russie et l’Ukraine ». Car « cela doit s’arrêter », a-t-il ajouté.

L’actuel chef de la diplomatie américaine, le démocrate Antony Blinken, devrait avoir « dans les semaines à venir des échanges adéquats » avec son successeur désigné mercredi, Marco Rubio, concernant la transition, selon le porte-parole du département. Le sénateur républicain de Floride de 53 ans, réputé pour ses prises de position hostiles à la Chine et à l’Iran, sera « un défenseur ardent de notre nation, un véritable ami pour nos alliés et un guerrier intrépide qui ne reculera jamais face à nos adversaires », a vanté Donald Trump.

Au moment où son pays est accusé d’envoyer des soldats et des armes en Russie, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a ordonné de donner la priorité à la « production massive » de drones explosifs, a rapporté vendredi un média d’Etat. Le dictateur a également assisté jeudi à un test de performance de ce type d’engins dans une usine, selon l’agence de presse nord-coréenne KCNA.

Ces drones porteurs d’explosifs sont conçus pour s’écraser délibérément sur des cibles ennemies, agissant comme des missiles guidés. Des experts estiment que ces drones peuvent être issus du renforcement de l’alliance du pays avec la Russie.

Moscou et Pyongyang, alliés communistes tout au long de la guerre froide, se sont en effet considérablement rapprochés depuis le début de l’offensive russe en Ukraine.

Une attaque aérienne russe « massive » survenue dans la nuit a tué au moins une personne à Odessa, dans le sud de l’Ukraine. « Odessa a une fois encore subi une attaque ennemie massive […] Selon des données préliminaires, une personne est morte » et dix autres ont été blessées, parmi lesquelles deux enfants, ont indiqué les services d’urgence ukrainiens sur Telegram. Des clichés diffusés par les services d’urgence montrent des secouristes tentant d’éteindre l’incendie d’un bâtiment de trois étages et prenant en charge une dame âgée.

La personne décédée est « une femme de 35 ans qui dormait près d’une fenêtre », d’après une publication du maire de cet important port de la mer Noire, Guennadiï Troukhanov, sur le même réseau social. Selon le gouverneur régional, Oleg Kiper, « un immeuble d’appartement dans le centre d’Odessa a été détruit, des appartements ont pris feu, des tours et une trentaine de véhicules ont été endommagés » par l’attaque.