On se quitte avec le récap du jour (si vous n’avez pas envie de remonter tout le fil). Merci d’avoir suivi cette journée et on se donne rendez-vous demain. Bonne soirée.

«Si cette décision est prise, cela ne signifierait rien de moins qu'une implication directe des pays de l'Otan dans la guerre en Ukraine. Cela changerait la nature même du conflit », a déclaré Vladimir Poutine, selon une vidéo publiée sur Telegram par un journaliste du pool présidentiel russe. Et de conclure : « Cela signifierait que les pays de l'Otan sont en guerre contre la Russie ».

Au lendemain des négociations avec de hauts responsables américain et britannique, le président ukrainien a dénoncé jeudi « le retard » des Occidentaux sur une éventuelle levée des restrictions concernant l’utilisation de leurs armes afin de frapper en profondeur la Russie.

« Nous devons être francs : le retard dans le processus d’utilisation des armes […] conduit à ce que la Russie déplace ces cibles militaires plus en profondeur » dans les terres, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

L'Iran a convoqué ce jeudi les missions diplomatiques de la France, du Royaume-Uni, des Pays-Bas et de l'Allemagne suite aux sanctions annoncées par les Occidentaux en représailles à des livraisons présumées de missiles balistiques à la Russie utilisés contre l'Ukraine.

Un missile a touché jeudi soir en mer Noire un navire cargo transportant du blé à destination de l’Egypte, a encore annoncé Volodymyr Zelensky. « La Russie a lancé une frappe aujourd’hui contre un navire civil ordinaire en mer Noire, juste après qu’il eut quitté les eaux territoriales ukrainiennes », a-t-il expliqué dans un communiqué publié sur X, ajoutant que « le blé et la sécurité alimentaire ne devraient jamais être la cible de missiles ».

«Il est inadmissible que des bombardements puissent toucher un site de distribution d’aide », a déclaré Mirjana Spoljaric.

Le président ukrainien avait indiqué que l’armée russe avait lancé une contre-offensive dans la région frontalière de Koursk, tout en assurant que cette réplique des forces de Moscou est conforme avec « le plan ukrainien ». Il n’a pas apporté plus de précisions et n’a pas confirmé, non plus, la reconquête des dix villages.

L’armée russe a affirmé jeudi avoir repris en deux jours dix localités conquises par les Ukrainiens dans la région russe frontalière de Koursk, où les forces de Kiev avaient avancé sur plus de 1.000 km2 début août.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a quant à lui dit au même moment qu’une contre-offensive russe était en cours dans la région de Koursk, tout en assurant que cette réplique de Moscou était « conforme au plan ukrainien », sans apporter davantage de précisions.

Une frappe russe (un tir d’artillerie, précisément) contre des véhicules du Comité international de la Croix-Rouge a fait trois morts et deux blessés dans la région de Donetsk, à l’est de l’Ukraine jeudi, a annoncé sur Telegram le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dénonçant un « nouveau crime de guerre ». L’information a été confirmée dans la foulée par l’Institution.

Dmytro Loubinets, le commissaire ukrainien aux droits humains, a affirmé de son côté qu’il s’agissait de « trois citoyens ukrainiens, employés » de la Croix-Rouge.

Le chef de la diplomatie américaine doit rencontrer ce jeudi les dirigeants polonais pour faire cause commune sur l’Ukraine, au moment où les prochaines élections américaines et les attaques russes suscitent de nouvelles inquiétudes. Il est arrivé en train, après un voyage de solidarité à Kiev aux côtés du ministre britannique des Affaires étrangères David Lammy. Les deux hommes se sont engagés à examiner rapidement les demandes d’autorisation formulées par Kiev de pouvoir frapper le territoire russe en profondeur avec des missiles occidentaux.

Leur procès s’est ouvert à huis clos ce jeudi en Russie. Alexeï Liptser, Igor Sergounine et Vadim Kobzev, qui défendaient Alexeï Navalny, ont été arrêtés en octobre 2023, puis placés sur la liste des « extrémistes ». Leur détention provisoire a depuis été prolongée à plusieurs reprises. Ils encourent six ans de prison.

Dans le détail, ils sont accusés d’avoir transmis à l’opposant des informations lui permettant de « planifier, préparer et commettre des crimes extrémistes » depuis sa cellule, selon les enquêteurs. Pour rappel, Alexeï Navalny est mort en prison en février.

La Corée du Nord a tiré jeudi plusieurs « missiles balistiques de courte portée » en direction de la mer du Japon, a affirmé l'armée sud-coréenne, ce qui est son premier essai d'armement majeur depuis début juillet. Ces missiles se sont écrasés après avoir parcouru environ 360 kilomètres, a déclaré la même source, ajoutant avoir « immédiatement détecté, suivi et surveillé » ces tirs et partagé des informations avec ses alliés Tokyo et Washington.

Le régime de Kim Jong Un a procédé à des dizaines de tirs cette année qui, selon des experts, pourraient avoir un lien avec la fourniture présumée par la Corée du Nord de munitions et de missiles à Moscou pour sa guerre en Ukraine. Les Occidentaux accusent Pyongyang de livrer des armes à la Russie, ce que ce pays doté de l'arme nucléaire réfute.

Lors de cette visite mercredi en Ukraine, David Lammy, dont le gouvernement travailliste en place depuis deux mois s’est engagé à rester l’un des principaux soutiens de l’Ukraine, a promis de livrer d’ici la fin de l’année des « centaines » de missiles antiaériens, des dizaines de milliers d’obus d’artillerie et des véhicules blindés. Il a aussi réitéré l’engagement de son gouvernement à fournir une aide économique de 600 millions de livres (710 millions d’euros) à Kiev.

Les chefs des diplomaties américaine et britannique ont promis mercredi à Kiev de répondre « d’urgence » aux demandes de l’Ukraine, qui réclame notamment de pouvoir frapper le territoire russe en profondeur avec des missiles occidentaux. Cette annonce a été faite lors de la visite du secrétaire d’Etat américain Antony Blinken et de son homologue britannique David Lammy. « Notre soutien ne faiblira pas, notre unité ne se brisera pas », a encore ajouté Antony Blinken, qui a dit voir en sa visite le signe d’un engagement en faveur de la « victoire » de l’Ukraine.

Bonjour à toutes et à tous. Comme chaque jour, la rédaction de 20 Minutes est mobilisée pour vous donner l’ensemble des informations sur le conflit. Sur le terrain, l’Ukraine est toujours en position délicate, ses forces étant en difficulté sur le front Est, malgré une offensive surprise lancée début août dans la région russe de Koursk. Pour faire face à l’avancée russe, Kiev réclame donc incessamment l’autorisation de frapper plus loin des cibles en Russie à l’aide des missiles longue portée qui lui ont été fournis par les Occidentaux, alors que Moscou est de son côté accusé d’avoir reçu des missiles balistiques d’Iran.

«Si cette décision est prise, cela ne signifierait rien de moins qu'une implication directe des pays de l'Otan dans la guerre en Ukraine. Cela changerait la nature même du conflit », a déclaré Vladimir Poutine, selon une vidéo publiée sur Telegram par un journaliste du pool présidentiel russe. Et de conclure : « Cela signifierait que les pays de l'Otan sont en guerre contre la Russie ».

Au lendemain des négociations avec de hauts responsables américain et britannique, le président ukrainien a dénoncé jeudi « le retard » des Occidentaux sur une éventuelle levée des restrictions concernant l’utilisation de leurs armes afin de frapper en profondeur la Russie.

« Nous devons être francs : le retard dans le processus d’utilisation des armes […] conduit à ce que la Russie déplace ces cibles militaires plus en profondeur » dans les terres, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

«Il est inadmissible que des bombardements puissent toucher un site de distribution d’aide », a déclaré Mirjana Spoljaric.

Une frappe russe (un tir d’artillerie, précisément) contre des véhicules du Comité international de la Croix-Rouge a fait trois morts et deux blessés dans la région de Donetsk, à l’est de l’Ukraine jeudi, a annoncé sur Telegram le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dénonçant un « nouveau crime de guerre ». L’information a été confirmée dans la foulée par l’Institution.

Dmytro Loubinets, le commissaire ukrainien aux droits humains, a affirmé de son côté qu’il s’agissait de « trois citoyens ukrainiens, employés » de la Croix-Rouge.