MenaceFinalement, la journaliste russe Ovsiannikova n’a pas été empoisonnée

Guerre en Ukraine : La journaliste russe Ovsiannikova dit, après des analyses, ne pas avoir été empoisonnée

MenaceUne enquête avait été ouverte en France où elle vit
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Marina Ovsiannikova, une journaliste russe connue pour avoir dénoncé à la télévision l’assaut contre l’Ukraine, a affirmé vendredi que ses analyses médicales ne montraient pas de traces d’empoisonnement. Marina Ovsiannikova a expliqué avoir été hospitalisée après s’être sentie « malade ». « Je me sens beaucoup mieux maintenant. La plus grande partie des tests ont été faits. Aucune substance toxique n’a été trouvée dans mon sang. Il n’est pas question d’un empoisonnement », a-t-elle écrit sur Telegram.

Jeudi, une enquête avait été ouverte à Paris pour « suspicion d’empoisonnement » sur la journaliste, qui avait fui la Russie en octobre 2022, selon une source proche du dossier. Le parquet avait déclaré à l’AFP qu’elle avait « fait un malaise à la sortie de son domicile » et dit « craindre un empoisonnement ».

Pas de trace de « poudre blanche » suspecte

« Les amis, je suis en effet allée à l’hôpital. Je n’ai pas parlé aux journalistes et j’espérais pouvoir garder cette information secrète », a-t-elle fait savoir dans son message vendredi. Elle a affirmé qu’aucune « poudre blanche » suspecte ne se trouvait sur la poignée de sa porte, contrairement « à ce qui a été rapporté par une source anonyme, reprise par des publications respectées ».

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« La détérioration de mon état a été si soudaine que la police française a décidé d’enquêter », a-t-elle souligné, rappelant que le président russe Vladimir Poutine était « depuis longtemps associé à la guerre et à l’empoisonnement de personnalités politiques et de journalistes ».

Condamnée à huit ans et demi de prison

En février dernier, Marina Ovsiannikova avait dit « craindre pour sa vie », au cours d’une conférence de presse. « Quand je parle à mes amis en Russie, ils me demandent ce que je préfère : le Novitchok, le Polonium [des substances mortelles dont les agents russes sont accusés de se servir] ou un accident de voiture », avait-elle assuré.

Notre dossier sur la guerre en Ukraine

Elle a été condamnée la semaine dernière par contumace en Russie à huit ans et demi de prison pour avoir critiqué l’armée russe. La journaliste était poursuivie pour « diffusion d’informations mensongères » sur les forces armées russes. Elle s’était vue infliger pour des faits similaires une amende en août 2022.